20 Minutes (Bordeaux)

« Libérés, délivrés »… Et soulagés par la levée du port du masque ?

Depuis jeudi, ils ne sont plus obligatoir­es en extérieur et, pour nos lecteurs, ça peut être une source de stress

- Pierre Cloix

On a presque eu du mal à y croire. Quand, à la sortie du Conseil des ministres mercredi, Jean Castex a annoncé que le port du masque imposé en extérieur prenait fin et que le couvrefeu suivrait dès dimanche soir, il a fallu quelques secondes pour réaliser. Alors, quand nous avons demandé à nos internaute­s comment ils vivaient l’abandon de ces mesures sanitaires, nous nous attendions à un déferlemen­t de joie. Céline fait partie de ceux qui nous ont donné raison : « Libérée, délivrée… Le port du masque devenait de plus en plus difficile à supporter, surtout en plein soleil. Enfin, l’été est là, et, dans quelques jours, plus de couvre-feu, c’est énorme. » Mais, pour certains, ce « relâchemen­t » des mesures peut aussi être source d’un certain stress : « Ça m’angoisse, car je n’ai plus envie de confinemen­t, de magasins, de restaurant­s ou d’activités fermés, mais j’ai un gros doute pour les mois à venir », s’inquiète Marilyne. Le souvenir de la période estivale 2020, avec l’espoir d’une « fin » du Covid-19 avant une flambée de cas en septembre et en octobre, a laissé des stigmates.

« Pour moi, c’est un peu tôt »

Sophie, profession­nelle de santé, s’interroge quant à elle sur la responsabi­lité individuel­le des Français : « J’ai bien peur qu’ils ne comprennen­t pas les règles ajustées, comme mettre le masque au marché, mais pas forcément autour du marché en extérieur. Certains sont stressés des distances et vous envoient bouler, d’autres vous collent. Pour moi, c’est un peu tôt et ça risque d’engendrer des comporteme­nts inappropri­és. »

Enfin, il y a ceux qui, comme Pascal, ne voient pas cet allégement des mesures sanitaires comme une fin en soi : « Pour moi, la liberté, c’est de croiser le sourire de la boulangère, de la vendeuse, du serveur… » Pour autant, il n’y a pas de petites victoires, alors « bas les masques » et sortez votre plus beau sourire.

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