La peur au bout du film
Pour fêter Halloween, « 20 Minutes » vous offre une sélection de films particulièrement flippants.
Marre des éternelles sagas « Vendredi 13 », « Freddy » ou « Scream » ? Pour Halloween, 20 Minutes vous propose des oeuvres un peu moins connues, mais toutes terrifiantes !
Si vous avez faim de gore.Society (Brian Yuzna, 1989). Bill vit avec sa famille à Beverly Hills, mais sa vie est gâchée par d’horribles cauchemars. Il vire parano : et si ses proches n’étaient pas ce qu’il croit ? L’humour de Society aide à contrebalancer les haut-le-coeur, mais cette farce corrosive qui n’épargne pas les nantis n’est clairement pas à conseiller aux âmes sensibles.
Dans le genre. 2000 Maniacs (1964), dont l’auteur, Herschell Gordon Lewis, inventeur du « splatter », nous a quittés cette année. Braindead (Peter Jackson, 1992), dont la conclusion éclate le budget « fausse hémoglobine » de tous les autres films. Si vous êtes branché Made in France. Martyrs (Pascal Laugier, 2008). Victime d’un kidnapping durant son enfance et marquée à jamais par des mois de sévices, Lucie décide, quinze ans après, de se lancer à la recherche de ses ravisseurs. Mais la jeune femme comprend très vite que son calvaire est loin d’être fini. L’histoire est déroutante et dérangeante à souhait. Mylène Jampanoï est flippante dans la peau d’une grande traumatisée. Les curieux pourront aussi voir Xavier Dolan mourir ; ses détracteurs vont adorer.
Dans le genre. L’ex-label « French Frayeurs » n’a pas abrité que des chefsd’oeuvre, mais on verra avec plaisir (?) le cannibale Trouble Every Day (Claire Denis, 2001) et le jusque-boutiste A l’intérieur (Julien Maury et Alexandre Bustillo, 2007). Côté classiques, le sublime Les Yeux sans visage (Georges Franju, 1960) est une valeur sûre. Si vous aimez frissonner à deux.
The Loved Ones (Sean Byrne, 2010). Brent a décliné l’invitation de Lola pour le bal de promo du lycée. Mais une nuit passée en compagnie de la jeune femme et de son père taré, va lui faire regretter amèrement son choix. Il peut filer des sueurs froides, même aux amateurs de « torture porn ». Si vous vous plaignez parfois de l’accueil glacial et du sens de l’humour de votre beau-papa, tout devient relatif.
Dans le genre. Sex Addict (Frank Henenlotter, 2008) ou la rencontre monstrueuse et délirante entre Jennifer, la femme aux sept clitoris et à l’appétit sexuel insatiable et mortel, et Batz, dont le pénis a une vie propre et devient incontrôlable. Oui, vous avez bien lu… Plus grand public, Tous les garçons aiment Mandy Lane (Jonathan Levine 2010), avec Amber Heard dans le rôle de la fille populaire du lycée, comblera les fans de slashers. Si vous avez été traumatisé par
la fille qui sort de la télé. Exte (Sono Sion, 2007). Des douaniers découvrent le cadavre d’une jeune femme dont la chevelure ne cesse de croître. Le gardien de la morgue décide d’en tirer des extensions, et de les vendre aux salons de coiffure. Bien dégagé derrière les oreilles ? Héritière du fantôme traditionnel japonais et modernisée avec la saga « Ring », la figure de la fille aux cheveux gras trouve son incarnation ultime. Sono Sion ne s’embarrasse pas du ridicule, et si le film flirte avec la parodie, il n’oublie pas de faire très peur.
Dans le genre. The Grudge, que son auteur, Takashi Shimizu, a réalisé trois fois, pour la vidéo, puis les salles japonaises et enfin les Etats-Unis.