« Le nouveau de l’élection »
Le député Jean-Frédéric Poisson est-il taillé pour le job?
#MissionAlternance. Dans la perspective de la présidentielle, 20 Minutes fait passer un entretien d’embauche aux candidats à la primaire de la droite et du centre. Ce jeudi, c’est au tour de Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétiendémocrate et député des Yvelines, de passer sur le gril.
Comment résumeriez-vous le travail d’un président de l’alternance ?
Une pratique vertueuse et attentive de la fonction présidentielle serait une rupture par rapport à ce qui se fait aujourd’hui. Ensuite, il y a un problème entre les promesses des candidats et les actes des élus. J’ai relu le texte de la plateforme RPR-UDF pour les législatives de 1993. Les promesses d’Alain Juppé pour cette campagne sont les mêmes qu’en 1993.
Pourquoi êtes-vous le candidat idéal ?
J’ai une expérience et une histoire personnelles qui m’ont confronté à toutes les fragilités de la vie humaine. J’ai été fils de chômeur, décrocheur scolaire, chômeur. J’ai pourtant des diplômes qui n’ont rien à envier à ceux de mes concurrents. Je suis le seul à avoir dirigé une entreprise et parle plusieurs langues. J’ai aussi 22 ans de mandat local derrière moi, Je suis le seul vrai « nouveau » de cette élection.
Votre plus grande qualité ?
Ma capacité de travail, reconnue par mes adversaires. Et mon sens de l’humour. Ma devise : « Bienheureux celui qui peut rire de lui, il n’a pas fini de s’amuser. »
Quels seraient vos trois premiers chantiers à votre prise de poste ?
La réforme du Code du travail, la remise à plat des traités européens et la réforme de l’école avec un ministère de l’Instruction publique et non plus de l’Education nationale.
Vos critères pour recruter vos collaborateurs ?
Pas plus de 20 ministres par gouvernement. Il leur faut une parfaite intégrité, car c’est la première marque du respect du bien commun. L’expertise n’est pas le plus important, c’est le courage, la loyauté et la pédagogie.
Comment voyez-vous la France dans cinq ans ?
Sans changement, la fracture communautariste se sera installée, l’islam radical se sera étendu. L’emploi ne se sera pas redressé. Si on choisit mes propositions, on inversera la tendance.