Ajaccio, ville baignée d’histoire
Sous-estimée, la cité impériale ne manque pourtant pas d’atouts pour séduire les vacanciers
Le tourisme en Corse se porte plutôt bien. Un rapport de l’Agence du tourisme corse paru en octobre dernier saluait une saison 2016 réussie, avec 65 000 arrivées supplémentaires. Cette dernière compte tellement de lieux à voir (Bonifacio, Porto-Vecchio, Calvi, Saint-Florent…) qu’on en oublierait presque Ajaccio. Située en Corse-duSud, tout au bord de la Méditerranée, la ville est pourtant un lieu emblématique de l’Île de Beauté. Marquée par le passage de Napoléon Bonaparte aux XVIIIe et XIXe siècles, la cité impériale regorge de curiosités culturelles. On peut par exemple y visiter le Palais Fesch, l’un des plus beaux musées de France. « On y trouve beaucoup de primitifs italiens et de peintres corses », détaille Marie-Ange Filippi, chroniqueuse à France 3 Corse, « et dans la salle Ollandini, il y a un portrait de Napoléon et des bustes de toute la famille Bonaparte ». A chaque coin de ville son monument historique, comme la maison natale de Napoléon, l’église anglicane du XIXe siècle, devenue une école de danse, ou encore la Chapelle des Grecs.
Comme un gros village
Les amateurs de farniente et de beaux paysages sont également servis. La ville compte plusieurs plages au sein même du paysage urbain. L’arrière-pays ajaccien regorge également de chemins de randonnée et autres points de vue, comme le château de la Punta, qui surplombe toute la ville. Un incontournable : la route des Sanguinaires, qui mène aux îles du même nom, situées dans le golfe d’Ajaccio. « C’est une balade au bord de la mer. Le site s’appelle ainsi parce que lorsque le soleil se couche, tout devient très rouge », explique MarieAnge Filippi. Autre charme de la ville : son atmosphère. « L’ambiance est assez agréable. C’est comme un gros village, tout le monde se connaît bien », explique Cristelle Giuseppi, responsable de l’agence de voyages Corserésa. Ajaccienne de naissance, la professionnelle du tourisme décrit une ville « balnéaire », aux immeubles colorés et aux airs de « petit Nice », dans laquelle on peut également sortir et s’amuser : « Du côté de la rue du Roi de Rome, c’est très jeune, il y a beaucoup de restaurants et de bars à vins ! » Autant d’atouts qui ne manqueront pas d’attirer les vacanciers la saison prochaine.