L’état d’urgence est déclaré
Après deux défaites d’affilée en Ligue 1, le Losc doit se relancer samedi contre Angers
Le scandale parisien est déjà oublié. Privé d’un point, mardi au Parc des Princes, après le but hors-jeu de Lucas inscrit à la dernière seconde (2-1), Lille ne veut pas perdre son temps à parler de l’arbitrage. Place à la suite et au match ultra-important qui attend le Losc, samedi (20 h) au stade Pierre-Mauroy. Face à Angers, 18e mais à seulement deux points des Nordistes (13e), il ne faudra pas se louper.
Un match à gagner à tout prix.
« C’est un match capital face à un concurrent direct pour le maintien. Il faut avoir la lucidité de l’admettre. On se doit de prendre les trois points, reconnaît Julian Palmieri, le défenseur lillois. C’est une obligation. On est dans une situation délicate. » Après deux défaites d’affilée dans ce championnat ultra-serré en bas de tableau,
le Losc est au pied du mur. Un jeu offensif à (re) trouver.
Pour passer l’obstacle angevin, il faudra oublier les ambitions de jeu restrictives aperçues au Parc des Princes. Même si c’était Paris, le Losc n’a rien proposé offensivement. « C’était proche du néant et le coach nous l’a bien fait remarquer. Et ça ne vient pas que des attaquants. Il faut qu’on sorte et que l’on crée un peu plus de danger », reconnaît Palmieri, l’un des meilleurs Lillois mardi.
Des recrues à vite intégrer. Si Xeka a vite trouvé sa place au milieu, les Néerlandais El-Ghazi et Kishna ont pour l’instant du mal à exister en attaque depuis leur arrivée, le 31 janvier. « Ce sont des joueurs qui ne jouaient plus beaucoup dans leur ancien club. Alors, si on peut les aider à les intégrer plus rapidement, il faut le faire tout de suite car aujourd’hui, on est dans l’urgence », reconnaît le défenseur
Une drôle de saison. Entre le changement d’entraîneur, la vente du club et un mercato agité, Lille vit une saison mouvementée. « Tout ça a un peu joué entre notre défaveur. On ne va pas se mentir, ça a été compliqué à gérer. Mais si on en est là aujourd’hui, c’est de notre faute. A nous joueurs de faire sortir le club de cette situation », conclut Julian Palmieri.