Le putsch anti-Fillon fait pschitt
Mardi matin, à l’Assemblée nationale, une crise couvait chez députés LR. La veille, une vingtaine de parlementaires avaient évoqué l’« impossibilité de faire campagne » après le PenelopeGate. La réunion était donc tendue. « Il y a eu de nombreux échanges, en majorité proFillon, mais aussi des critiques », a raconté l’un d’entre eux. Certains, dont Georges Fenech, ont demandé la tenue d’un bureau politique. « Une connerie monumentale! » a érupté Christian Jacob, patron du groupe LR. Georges Fenech a alors retiré sa demande. François Fillon a éteint l’incendie. « Cette décision [de rester], je ne reviendrai pas dessus. La question est : “Est-ce que vous m’aidez ou est-ce que vous me compliquez la tâche? ”» « Il était donc intéressant de se dire les choses. Cela a été difficile, mais nous sommes maintenant tous rassemblés derrière notre candidat », a déclaré Thierry Solère, son porte-parole. Vraiment ? « Notre candidat n’est plus audible, il faut en changer », a estimé Alain Houpert, sénateur de Côte-d’Or, auprès de 20 Minutes.W