Avec passpass.fr, la région mise sur l’intermodalité
Le Syndicat régional de transports se dote d’une plateforme tout-en-un
Harmonisation, simplification. La région des Hauts-de-France est maillée par différents réseaux de transports publics qui fonctionnent chacun dans son coin. Le SMIRT (syndicat mixte intermodal régional de transports), qui regroupe quatorze autorités de transports collectifs du Nord et du Pas-de-Calais, espère homogénéiser tout ça pour « simplifier l’expérience des passagers » grâce à la nouvelle plateforme Passpass.
Aller partout, simplement
Intermodalité. C’est le maître mot de la réflexion qui a abouti, lundi, à la mise en ligne du site Internet Passpass.fr. Pour Gérald Darmanin, vice-président en charge des transports au conseil régional, il s’agit « d’une centrale d’information pour les voyageurs » qui regroupe, entre autres, les données des 855 lignes de bus, 65 lignes de TER et des 27000 arrêts de bus sur le territoire. Autrement dit, c’est un « planificateur d’itinéraires » qui, à terme, prendra en compte tous les moyens de transport pour aller d’un point A à un point B partout dans la région. Le calculateur propose à l’usager plusieurs itinéraires qu’il devra ensuite choisir en fonction de ses préférences : plus rapide, plus écolo, plus court… Il est aussi possible de planifier des itinéraires vers un point d’intérêt référencé comme un musée. Un onglet « Actualités » permet d’avoir accès aux informations sur le réseau. Rien de révolutionnaire en somme. Les véritables innovations sont attendues pour mi-2018. On devrait voir arriver la vente de titres de transport en ligne et l’information en temps réel, notamment pour le trafic ou le nombre de places disponibles dans les parkings. L’offre de transport va aussi prendre en compte les ferries, les aéroports, les cars « Macron » ou encore les taxis et VTC. Dans ses rêves les plus fous, Gérald Darmanin imagine une « carte orange » régionale. Titre de transport unique et dématérialisé pour accéder à tous les transports publics des Hauts-de-France avec une tarification commune. Mais pour ça, l’élu n’a pas fixé d’échéance.