Sans star, la coupe dévisse
Le quart entre les Bleus et la Grande-Bretagne manquera de folie
L’hécatombe. Après avoir appris les absences de Jo-Wilfried Tsonga et Richard Gasquet, voilà qu’Andy Murray se fait porter pâle pour le quart de finale de Coupe Davis (du 7 au 9 avril) entre la France et la Grande-Bretagne. Avec ces forfaits en cascade, et malgré tout le respect qu’on a pour les joueurs sélectionnés, cette affiche risque d’avoir moins de gueule que prévu.
Seul Mahut est au niveau
Comme le disait Jacques Chirac, « les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ». Pour ce quart, les Bleus feront sans leur principal atout, Jo-Wilfried Tsonga, qui vient d’être papa et n’a pas la tête aux raquettes, et Richard Gasquet, laissé au repos pour se remettre d’une opération de l’appendicite. En plus de Herbert qui tire la jambe, Noah doit composer avec un Monfils qui boitille et un Simon en manque de résultat. C’est toute une équipe de France sans folie qui va se présenter face aux Britanniques. Seul point positif, la bonne forme de Mahut, qualifié à Miami pour le premier 8e de finale de Masters 1 000 de sa vie. Du coup, Lucas Pouille a la tête de celui qui peut faire kiffer la France. Le 15e mondial, sur courant
alternatif depuis le début de la saison, peut être l’homme fort des Bleus. Reste à savoir si le costard de leader ne va pas être trop grand à porter. Malgré toutes ces absences, la France demeure archi favorite dans ce duel face à la Grande-Bretagne. Un statut uniquement dû à l’absence d’Andy Murray. Là encore, c’est le spectacle et le suspens qui risquent de sévèrement en pâtir. Et puis, avec Murray out, sur qui le public de la Kindarena de Rouen vat-il passer ses nerfs? Sur Dan Evans (43e à l’ATP) ou Kyle Edmund (45e) ? Murray était à la fois notre épouvantail et notre tête de turc toute désignée. Sans lui, on se dit que ce quart de finale n’est pas parti pour nous faire rêver.