20 Minutes (Lille)

La saga « Power Rangers » retrouve des couleurs

Le nouveau film s’intéresse aux origines du groupe

- Caroline Vié

Un retour sous forme de genèse. Dans le film Power Rangers, le réalisateu­r Dean Israelite (Projet Almanac, 2015) dévoile les débuts de ce groupe d’adolescent­s justiciers aux costumes colorés. Dacre Montgomery, RJ Cyler, Naomi Scott, Ludi Lin et Becky G inaugurent cette franchise auprès de talents confirmés comme Elizabeth Banks en méchante redoutable et sexy, et Bryan Cranston en mentor autoritair­e. « J’ai découvert les Power Rangers quand j’étais gamin avec la série télévisée créée par Haim Saban dans les années 1990, raconte le réalisateu­r. J’ai tout de suite accroché parce que je pouvais m’identifier à ces gamins. » Dans le film, le spectateur découvre comment ces lycéens mal dans leur peau vont devenir des guerriers capables de mettre en échec une redoutable sorcière.

Des héros complexes

« Notre première préoccupat­ion a été d’ancrer cette nouvelle version dans les problémati­ques des jeunes d’aujourd’hui, insiste Dean Israelite. Le harcèlemen­t scolaire, la délinquanc­e, voire le questionne­ment sur l’identité sexuelle. » L’une des futures Power Rangers est ainsi ouvertemen­t lesbienne. « Nous sommes très fiers de ce choix », martèle Dean Israelite qui a tenu à ce que les ados soient des personnage­s plus complexes que dans les précédents opus. Les adolescent­s, qui peinent d’abord à s’entendre, doivent apprendre l’esprit d’équipe afin de mériter l’équipement exceptionn­el (lire l’encadré) qui leur permettra de combattre Goldar, gigantesqu­e monstre doré. Dean Israélite n’a pas lésiné sur les moyens pour les scènes d’action du film. « Si la série avait un côté comique, notre choix a été différent. Les héros risquent vraiment leur vie pour sauver leur ville. » La scène finale, qui confronte les méchants aux Power Rangers à bord d’un robot surdimensi­onné, a été fort difficile à régler. « C’était comme un puzzle entre le décor naturel, les prises de vues en studio et les effets spéciaux », déclare le réalisateu­r. Ce travail l’a pourtant amusé au point qu’il songe déjà à donner une suite à ces aventures musclées.

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Les adolescent­s, qui peinent à s’entendre, sont au pied du mur.

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