Monaco s’écrit une belle histoire
Que celui qui s’est ennuyé devant un match de Monaco cette saison lève le
doigt. Personne? C’est bien ce qu’on pensait… Et plus encore après la démonstration de l’ASM face à Dortmund, mercredi soir. Cette équipe est aussi jeune que talentueuse, mais elle est amenée à se disloquer lors du prochain mercato. Alors il faut jouer le coup à fond, ne pas penser aux 54 matchs officiels déjà disputés depuis juillet, mais plutôt aux 11 qu’il reste, dans le meilleur des cas (six en Ligue 1, trois en Ligue des champions, deux en Coupe de France). Pour soulever un trophée. Parce que sinon, le sentiment de gâchis sera monumental. « C’est une saison de malade. On joue tous les trois jours, on est toujours à l’hôtel, raconte Va- lère Germain. Physiquement ça va, mentalement c’est un peu plus com- pliqué parce qu’on n’est jamais à la maison. Mais on fait tellement une belle saison qu’on se doit d’aller chercher quelque chose. » Parmi les joueurs, seul Falcao dit à haute voix « rêver de gagner toutes les compétitions ». Ses coéquipiers se contentent de rappeler que la Ligue 1 « est l’objectif prioritaire ». En tout cas, leur calendrier est infernal. Lyon dimanche, le PSG en Coupe le mercredi suivant, puis Toulouse le weekend, avant la demi-finale aller face au Real, l’Atlético ou la Juventus. Cette épopée a comme un parfum de 2004... Tombeurs du Real Madrid et de Chelsea en C1, longtemps dominateurs de Lyon en championnat, leurs aînés avaient pourtant tout perdu au mois de mai. A cette génération dorée de corriger ce bug.