Tram et métro accueillent le Wi-Fi à leur bord
L’ensemble des stations de métro de la métropole lilloise va être connecté
«Ça va couper, je vais entrer dans un tunnel. » Cette excuse, parfois bien utile, n’aura bientôt plus lieu d’être pour les usagers des deux lignes de métro de la Métropole européenne de Lille (MEL). Ce jeudi, le conseil métropolitain doit voter une délibération pour lancer le déploiement de la téléphonie mobile 3G et 4G sur l’ensemble du réseau souterrain.
De quoi parle-t-on? Une récente étude a classé le métro Lillois no 1 mondial pour ses performances. N’empêche, dès qu’une rame passait en souterrain, les téléphones des voyageurs devenaient muets. L’un des mandats que s’est fixé le président de la MEL, Damien Castelain, est l’optimisation de la couverture en réseaux mobiles de la métropole. Cela passe aussi par les transports. A terme, les 52 stations des lignes 1 et 2 du métro et les deux stations souterraines de tramway seront équipées afin de garantir une réception des quatre opérateurs mobiles, à savoir orange, SFR, Bouygues et Free.
C’est pour quand? Pas tout de suite. Ce sont d’abord les 13 stations souterraines de la ligne 1 (4 Cantons - Eurasanté) qui vont être équipées en premier. Les travaux vont commencer en septembre pour se terminer en fin d’année avec une mise en service prévue début 2018. Pour les 37 stations souterraines de la ligne 2, les travaux seront entamés « dès effectivité de la ligne 1 » explique-t-on à la MEL. Pour téléphoner entre le CH Dron et SaintPhilibert, il faudra donc attendre début 2019 au plus tard. Combien ça va coûter aux contribuables ? Rien, a priori. C’est l’opérateur Orange qui a été retenu par la MEL pour installer l’équipement « pour le compte des quatre opérateurs nationaux ». Et le « système antennaire qui permettra la diffusion des réseaux 3G et 4G » sera construit « sur fonds propres », assure-t-on à la MEL. Cela veut dire qu’Orange se charge de gérer le chantier, mais que les coûts de construction et d’exploitation seront répartis entre les opérateurs.