TF1 dévore des yeux les romans de Harlan Coben
La chaîne diffuse ce jeudi soir « Juste un regard », adaptée d’un roman de l’Américain
Ce jeudi à 21 h, TF1 diffuse les deux premiers épisodes de sa nouvelle mini-série intitulée « Juste un regard », avec Virginie Ledoyen et Thierry Neuvic. Les fans d’Harlan Coben reconnaîtront le titre d’un de ses best-sellers : Just One Look, sorti en 2004. Ce n’est pas la première fois que TF1 mise sur l’écrivain américain. En 2015, la chaîne avait déjà adapté Une chance de trop (No Second Chance), avec Alexandra Lamy et Pascal Elbé. Cette minisérie avait fait un carton, rassemblant près de 8 millions de téléspectateurs en moyenne par épisode. Et la confiance règne entre Harlan et TF1. « C’est un super partenaire, a confirmé l’écrivain à 20 Minutes. La première fois que je suis venu les voir, je leur ai dit que je voulais faire quelque chose de différent et ils ont été très ouverts. » Une chaîne à l’écoute de l’auteur, et qui lui accorde toute sa confiance. « Pour “Juste un regard”, je trouve qu’on a eu les moyens des ambitions d’Harlan, affirme Virginie Ledoyen, l’interprète du personnage principal. On a bénéficié de conditions extrêmement confortables, c’était très libre. » Une fois encore, l’auteur (accompagné de son binôme, le producteur Sydney Gallonde) s’est occupé de A à Z de l’adaptation télé de son best-seller, de l’écriture au choix des acteurs (citons entre autres Jimmy Jean-Louis, Arthur Jugnot, Thierry Frémont ou encore Julie Gayet). Car Harlan Coben ne se contente pas de prêter son histoire à la chaîne, il fait lui-même partie du package. L’une des clés du succès.
Une écriture à suspense
« Si toute votre vie n’était qu’un mensonge? Si l’homme que vous avez épousé quinze ans plus tôt n’est en fait pas celui que vous croyez? » Voilà en deux phrases le pitch du nouveau cru d’Harlan Coben sur TF1. Une énigme, du suspense et une histoire d’amour, la formule n’est pas très originale, mais incontestablement efficace. « J’ai toujours pensé que son écriture était cinématographique, quasiment faite pour être adaptée, et plus particulièrement peut-être pour la série, estime Thierry Neuvic. Ce sont des trucs à étages, qu’on peut découper en épisodes. » Et, bonne nouvelle pour TF1 et ses téléspectateurs, des histoires comme ça, le maître du suspense en a encore un paquet.