Pierre-Mauroy remet le couvert pour la finale
Le stade Pierre-Mauroy accueillera le match France-Belgique du 24 au 26 novembre
Deux finales en trois ans. Après la défaite de 2014 contre la Suisse de Federer, le stade Pierre-Mauroy accueillera la finale de la Coupe Davis du 24 au 26 novembre, entre la France et la Belgique. L’ambiance promet d’être chaude avec des Belges qui devraient être énormément soutenus vu la proximité avec la frontière (15 km). Après avoir reçu la demifinale le week-end dernier, on pensait que Villeneuve-d’Ascq avait peu de chance de remettre ça pour la finale. Mais en une semaine, les lignes ont vite bougé. Damien Castelain, président de la Métropole Européenne de Lille (MEL), explique les dessous d’un choix gagnant.
Le coup de pression en pleine demie.
« On savait que si la France et la Belgique allaient en finale, le match se déroulerait en France. Depuis quelques jours, on discutait avec la fédération de cette éventualité. Durant la demi-finale, on en a aussi parlé. Quand on a appris que la Belgique s’était qualifiée, les discussions se sont accélérées. On sait que la Fédération française de tennis (FFT) mais aussi la Fédération internationale adorent le stade Pierre-Mauroy. J’ai insisté lourdement sur le fait qu’un France-Belgique à Villeneuve-d’Ascq, vu la proximité entre les deux pays, serait quelque chose d’extraordinaire. Le fait que les équipes de la FFT connaissent parfaitement le stade, ajoutée à la garantie de voir 28 000 personnes garnir le stade pendant trois jours, a fait la différence. »
Le coup de pouce du capitaine des Bleus.
« Dimanche, quand Yannick Noah déclare qu’il veut revenir à Lille pour la finale, ça a fait pencher la balance en notre faveur. A partir du moment où président de la fédération, capitaine et joueurs veulent venir ici, on ne peut pas rater cette occasion. »
coup de fil à Bernard Laporte.
« Quand on est face à un choix entre accueillir une finale de Coupe Davis ou le XV de France [le match France-Japon était prévu initialement le 25 novembre au stade Pierre-Mauroy], je dois prendre mes responsabilités. J’ai appelé Bernard Laporte, président de la Fédération française de rugby, qui a parfaitement compris. On doit maintenant travailler ensemble pour trouver un autre stade sur ce match [Lens est évoqué]. Il n’y a pas de dédommagement de prévu. On s’entend très bien avec la FFR. On veut accueillir rapidement le XV de France. On n’est pas dans un système de contentieux. »