Sans sourciller, le PSG corrige le Bayern (3-0)
Lille, Lens et Valenciennes vivent un début de saison désastreux sur et hors du terrain
Lille, 18e de Ligue 1, Valenciennes et le RC Lens, respectivement 14e et avant-dernier de L2, n’ont gagné, à eux trois, que cinq matchs de championnat sur les vingt-cinq rencontres déjà disputées. Des mauvaises performances qui créent le trouble.
Lille s’affole. On nous avait vendu du rêve, du Losc Unlimited, du « El Loco » et du Top 5 français. Beaucoup de com’ pour rien, ou presque. Après sept journées, Lille pointe dans le bas du classement. Surtout, le spectacle annoncé n’est pas au rendez-vous. Et Marcelo Bielsa, le nouvel entraîneur lillois, censé faire des miracles, n’a pour l’instant réussi qu’à se braquer avec les journalistes, avec Luis Campos, le conseiller sportif du club, sans compter tous ceux au club à qui il inspire la crainte. Mais pas de quoi inquiéter Gérard Lopez, propriétaire du club
et Marc Ingla, directeur général, qui assurent que tout va bien. Sans doute de la com’ là aussi… Valenciennes se crée des psychodrames. Dans un spectacle surréaliste offert en début de semaine, Eddy Zdziech, le président du VAFC, a d’abord renvoyé son coach Faruk Hadzibegic, avant de le rappeler le lendemain pour venir entraîner l’équipe. Mais mardi soir, après avoir trouvé la faute grave qu’il cherchait, le dirigeant a définitivement viré son coach. Le sketch pitoyable offert ces derniers jours laissera des traces. Et risque de faire d’Eddy Zdziech, un homme seul contre tous ou presque. Les supporters réclament déjà sa démission.
Lens creuse sa tombe. Huit défaites en neuf matchs. Jamais le RC Lens n’avait aussi mal démarré une saison. Des résultats catastrophiques qui ont déjà fait plusieurs victimes. Fin août, Alain Casanova avait dû céder sa place à Eric Sikora sur le banc. Mardi, c’est au tour de Jocelyn Blanchard, le directeur sportif, de faire ses valises. Le club, désormais dirigé par la société Solferino, a d’ailleurs décidé de faire table rase du passé. Si Gervais Martel est encore président aujourd’hui, c’est surtout grâce à son influence à l’extérieur et son poids historique. La restructuration est en cours, mais les résultats n’ont jamais été aussi mauvais. Au point qu’il se murmure que Sikora pourrait ne pas passer l’hiver si la situation ne se redresse pas vite. Même si, à Lens, après avoir longtemps parlé de montée contre l’évidence, on affirme que l’équipe joue bien. Ça doit sûrement être à l’entraînement.