20 Minutes (Lille)

Premier gros test réussi, Paris a mis Munich en bière

Le PSG a battu sèchement le Bayern (3-0), mercredi au Parc

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Le PSG a répondu aux attentes, mais la marge de progressio­n est encore importante. Victorieux du Bayern Munich, mercredi, au Parc des Princes (3-0), les Parisiens a obtenu un succès probant face à une opposition digne de leurs grandes ambitions européenne­s. Les absents allemands et les frayeurs qui n’ont pas manqué sur le but d’Areola sont là, quand même, pour relativise­r la performanc­e.

VOn a vu Mbappé, et c’était beau. Les trois fantastiqu­es étaient alignés ensemble devant, mercredi soir, comme pour tout match de gala qui se respecte. Si Edinson Cavani et Neymar ont marqué, on retiendra surtout la performanc­e XXL de Kylian Mbappé. Passeur décisif pour l’Uruguayen (31e), casseur de reins allemands sur le but de Brésilien (63e), c’est lui qui s’est montré le plus incisif dans ses courses, le plus juste techniquem­ent et le plus collectif. Avoir aussi peu de déchets et autant d’impact dans ce genre de match à 18 ans, ce n’est pas humain. On a encore les oreilles qui bourdonnen­t après l’ovation du public à sa sortie du terrain.

On a vu Paris sans le ballon, et

c’était intéressan­t. Habitués à disputer des matchs de handball en Ligue 1, avec trois défenseurs adverses au marquage sur chaque joueur offensif et trois pauvres mètres carrés de pelouse pour s’exprimer, les Parisiens ont été confrontés à tout autre chose contre le Bayern. Fort de son avantage grâce au but précoce de Dani Alves (2e), le PSG a laissé venir les Allemands et planté des contres dès que possible. Pratique, quand on a Rabiot pour casser les lignes et Neymar et Mbappé pour courir. Avec seulement 37 % de possession de balle, les Parisiens ont su tuer le match comme des grands. Une référence intéressan­te pour la suite.

On a vu un demi-Bayern, et ça

suffit pour relativise­r. Il ne faut pas oublier, après ce 3-0, que le Bayern est venu avec un gardien de seconde zone et une défense centrale abonnée à Caravane magazine. On ne peut s’empêcher de penser que Neuer aurait opposé une autre résistance que le dénommé Ulreich sur les deux premiers buts. Mais la charnière Javi Martinez-Süle était de bien trop lourde et faible pour résister aux fusées parisienne­s. Dommage, ça aurait pu tourner autrement pour les Allemands, très entreprena­nts avec le ballon. Cela aura eu le mérite de faire briller Areola auteur, peut-être, de son meilleur match avec le PSG.

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