La Grande Boucle en pince à nouveau pour le Nord
La neuvième étape reliera Arras à Roubaix, le dimanche 15 juillet
Trois ans qu’on ne les avait pas vus dans le coin. Et ça commençait à nous manquer. Après 2015 et deux étapes dans la région (Seraing-Cambrai et Arras-Amiens), les cyclistes du Tour de France seront de retour dans le Nord, à l’été 2018. Le dimanche 15 juillet, jour de la finale de la Coupe du monde de football, c’est même une étape clé de ce nouveau cru qui sera au programme. Si l’étape sera assez courte (154 km), pour ne pas entrer en concurrence avec la finale du Mondial qui débutera à 17 h en Russie, elle risque d’être très animée.
Un mini Paris-Roubaix
Si la veille, jour de fête nationale, une étape réservée aux sprinteurs reliera Dreux à Amiens, c’est bien le dimanche, jour de la neuvième étape, qui risque d’inquiéter ou d’exciter les coureurs de la Grande Boucle. Avec pas moins de quinze secteurs pavés (21,7 km) entre la citadelle d’Arras et l’arrivée, située juste à côté du Vélodrome de Roubaix, les organisateurs ont fait fort. « C’est un total record de secteurs pavés. Ça va du plus court (500 m) au secteur le plus long, avec 2 700 m. Ce sera une étape à ne pas manquer ni pour les favoris du Tour, ni pour les téléspectateurs », se régale d’avance Christian Prudhomme, le patron du Tour de France. Ce mini Paris-Roubaix passera par des secteurs empruntés chaque année par la reine des classiques, comme Monsen-Pévèle, Bersée ou encore Hem. Par contre, pas de passage par la mythique trouée d’Arenberg, jugée trop dangereuse pour une épreuve comme le Tour de France. Certains coureurs sont soulagés.