Vous avez fêté le beaujolais
« 20 Minutes » a emmené un lecteur au Pied de Cochon
Alors, ce beaujolais nouveau ? Très franchement, celui que 20 Minutes a pu déguster (avec modération) jeudi midi au Pied de Cochon, à Paris, n’était « pas mal du tout », aux dires de François B., notre lecteur invité pour l’occasion. « C’est curieux, relève-t-il : ce vin n’a pas de nez, ni cassis, ni banane. Et il est moins nettement fruité que d’habitude. Par contre, il a de la rondeur, de la délicatesse… Il est bon, quoi. » Et il faudra savoir en profiter, car les volumes sont moins importants que les autres années. En tout cas, ce « déjeuner historique », censé remettre à l’honneur les plats emblématiques du restaurant à son ouverture en 1947, était idéal pour en apprécier les qualités.
Cochonailles et pâté
En entrée : une planche de cochonnailles d’Eric Ospital, le fournisseur de la maison. « Je suis originaire du Pays basque. Le nom d’Ospital, le porc noir de Bigorre ou le beurre au piment d’Espelette, ça me parle ! », s’emballe François B, notre lecteur qui travaille au développement des ventes dans un groupe agroalimentaire spécialisé dans les produits laitiers. Viennent ensuite les croustillants aux pieds de cochon et aux escargots qui l’ont tant fait rêver qu’il les avait mentionnés dans sa candidature. « Je l’avoue, je suis venu un peu pour ça. » Verdict : Ils sont succulents. Avec un petit bémol, la sauce tartare, « un peu trop relevée, les croustillants se suffisent à eux-mêmes ». Troisième entrée, le pâté en croûte au lièvre, au foie gras et au… chocolat. « Absolument divin… Vu ce qu’on aura mangé à midi, je me contenterai d’un bouillon léger ce soir », confie François. Avant de se raviser : sa soupe, il l’accompagnerait bien « d’un peu de ce pâté-là ». A suivre, deux jolies ballottines de porcelet à la truffe… Avec une poêlée de cèpes et une purée onctueuse servie dans de petites casseroles. « C’est désuet, mais charmant », sourit notre lecteur, aux anges. Quand vient l’heure du dessert, un sublime pain perdu au mascarpone, il jette l’éponge dès la troisième bouchée. « C’est très dommage que l’estomac ait une contenance limitée. » L’esprit, lui, est prévoyant : François avait reporté sa réunion de l’après-midi…