Granville plonge Bordeaux au fond du gouffre
La Ligue Europa, la Coupe de la Ligue et maintenant la Coupe de France. Et
la tête ? A l’ouest. Très mal en point en championnat (15es à un point du barragiste), les Girondins de Bordeaux ont été, à nouveau, sortis d’une compétition. Dimanche, en Normandie, ils ont sombré en 32es de finale de la Coupe de France, en s’inclinant face à Granville (2-1, après prolongation). Le pensionnaire de National 2 (quatrième échelon national) est passé tout proche de l’élimination. Mais a égalisé au bout du bout des arrêts de jeu du temps réglementaire, par Martinet. Les hommes de Johan Gallon ont ensuite profité de la faiblesse mentale des Girondins de Bordeaux, qui ont terminé le match à huit après les expulsions de Sabaly, Carrique et Plasil, pour prendre l’avantage sur un penalty de Douniama pendant la prolongation. Après deux éliminations face à des clubs de Ligue 1 (Marseille en 2016 et Angers en 2017), le club normand a enfin réussi à battre une équipe de l’élite.
Pression sur Gourvennec
« C’est vraiment magnifique, se félicitait Martinet sur RMC. C’est un moment fort pour le club et toute la ville. On ne peut que se réjouir de ces moments-là quand on est footballeur. Sur l’ensemble du match, on a vraiment rivalisé et on a bien reproduit ce qu’on avait travaillé. » L’entraîneur bordelais Jocelyn Gourvennec, dont la démission est demandée par les supporters bordelais, préférait retenir le positif, comme souvent depuis que les mauvaises prestations s’enchaînent : « Le résultat n’est pas là, mais le match ne se résume pas à l’élimination. Le match a montré qu’on était reparti sur plus de dynamisme, ça ne se joue à rien sur la fin du temps traditionnel et ça a très mal tourné lors de la prolongation. » Après cette sixième défaite consécutive, la crise s’intensifie à Bordeaux. Samedi, c’est contre Troyes, un adversaire direct pour le maintien, que les Girondins devront réagir.