Le Losc espère trouver 25 millions d’euros cet hiver
Le Losc doit réunir 25 millions d’euros d’ici au 31 janvier pour s’éviter de nouvelles sanctions
Mal en pointesportivement à misaison (18 de Ligue 1), le club nordiste est aussi en mauvaise santé financière. A tel point que la DNCG a interdit le club de recrutement cet hiver et pourrait sévir encore plus au printemps, si Lille ne présente pas rapidement une garantie financière de 25 millions d’euros d’ici au 31 janvier. Mais comment trouver cet argent?
Lille n’a pas fait appel.
Pourquoi le Losc a-t-il refusé de faire appel de l’interdiction de recrutement prononcée par la DNCG ? Il semblerait que le club nordiste ne voulait pas aggraver son cas devant le gendarme financier du foot français, à l’issue d’un rendezvous peu convaincant. Devant l’instance, Gérard Lopez et Marc Ingla ont rappelé leur projet basé sur de fortes plus values à la revente de joueurs. Mais les sommes espérées n’ont convaincu personne. Exemple avec Thiago Maia, acheté 14 millions d’euros, qui a un potentiel de revente à 50 millions d’euros, selon les dirigeants des Dogues. Trop aléatoires, ces prospections ont été rejetées par la DNCG, qui voulait une vraie garantie financière et pas de suppositions pour valider le budget nordiste. A priori, Lille n’avait pas de plan B à présenter.
Lopez n’a pas remis d’argent dans les caisses.
Après avoir levé plus de cent millions d’euros auprès de fonds d’investissement, au moment de sa prise de pouvoir, Gérard Lopez n’a pas réussi à convaincre, pour l’instant, de nouveaux investisseurs. Du coup, il y a vraiment de quoi se poser des questions sur la profondeur des fonds du patron du Losc. Quand Michel Seydoux était président, il se portait caution personnelle devant la DNCG. A priori, le profil de Lopez, qui a emprunté l’argent pour acheter Lille, semble moins convaincant.
Les départs inévitables de joueurs.
Sans nouvel apport d’investisseurs d’ici au 31 janvier, le Losc n’a donc pas d’autre choix que de vendre des joueurs pour faire entrer de l’argent. Dossier le plus urgent : celui qui concerne Ibrahim Amadou. Au maximum, le milieu de terrain devrait rapporter quinze millions d’euros au club lillois. Si le marché anglais est dérégulé avec des droits télé exorbitants, les clubs britanniques sont au courant des difficultés financières du club. Et sont donc en position de force pour négocier. Dans ce contexte, on voit mal comment un deuxième joueur important de l’effectif ne quitterait pas le Nord cet hiver.