Strasbourg met fin à l’aventure du Losc (2-1)
Lille a été éliminé en huitième de finale de la Coupe de France, jeudi à Strasbourg (2-1)
Leur dernière rencontre à la Meinau datait du 13 août. Le promu alsacien fêtait son retour en Ligue 1 face au Losc de Bielsa, pressenti pour jouer le Top 5 du championnat. Depuis, les temps ont bien changé. C’est un Lille affaibli, sous les ordres désormais de Galtier, qui s’est présenté à Strasbourg, jeudi, en 16e de finale de Coupe de France. Strasbourg s’est qualifié (2-1), au terme d’un match au scénario franchement moins fou, comparé à celui de Ligue 1, qui avait notamment vu un joueur de champ, Nicolas de Préville, prendre la place du gardien exclu.
Da Costa met Lille à terre. Lille pouvait le sentir venir : Strasbourg a encore pu compter sur son meilleur buteur Da Costa (6 buts cette saison) pour ouvrir le score à la 31e. Sur son action, deux Lillois se sont retrouvés à terre, dont Amadou qui a complètement loupé son tacle. Saadi a marqué le second but alsacien : Lille a eu le mérite de remettre cet attaquant, jusque-là muet, sur le chemin du but. Pour les Dogues, rien de bien mordant. Au milieu d’un collectif pas assez conquérant, seul Yves Bissouma a réussi à tromper Bingourou Kamara, de retour dans les cages, d’une belle frappe croisée à la 54e.
Le cas Terrier. Jouera, jouera pas ? Marquera, marquera pas ? Les yeux étaient forcément rivés sur Martin Terrier, prêté par le Losc au RCSA en début de saison, et que le club nordiste va vendre à Lyon. L’attaquant, international Espoirs de 20 ans, sur le banc au coup d’envoi est entré à la 74e.
Déjà la revanche. Si vous avez envie d’une nouvelle dose de Strasbourg-Lille (vraiment?), rendez-vous dimanche. Les deux équipes se retrouveront, sur la pelouse du stade PierreMauroy, cette fois, pour le compte de la 23e journée de championnat. Une rencontre autrement plus importante entre deux concurrents directs au maintien en Ligue 1. Surtout pour Lille, 18e et barragiste. Avec cinq points de plus, Strasbourg est dixième. Les Alsaciens, outre la qualification, ont aussi gagné un petit avantage psychologique jeudi soir.