20 Minutes (Lille)

« Sans Kendji, je serais mort »

La nouvelle émission de TF 1 « L’Aventure Robinson » est diffusée ce vendredi

- Claire Barrois

«Je suis trempé de partout, on est loin du Ritz ou du George-V. » Ce cri de désespoir lâché par Maître Gims au petit matin, après une nuit passée sous des pluies diluvienne­s, vous fera sans doute sourire. Comme d’autres punchlines de l’interprète de « Sapés comme jamais ». Le rappeur et Kendji Girac ont accepté de participer à « L’Aventure Robinson », nouvelle émission diffusée ce vendredi à 21 h sur TF1. Le concept : larguer deux célébrités, chacune à un bout d’une île déserte, et les confronter à des épreuves type « Fort Boyard ».

La machette à l’envers

A l’issue des jeux, des caisses métallique­s, avec une somme que les candidats découvriro­nt s’ils arrivent à rejoindre la barge où les attend le présentate­ur, Denis Brogniart. Ça rappelle « Koh-Lanta », « mais dans “KohLanta”, il y a les jaunes, les rouges, ils parlent entre eux. Nous, nous étions seuls », précise Maître Gims. Deux artistes qui ne se connaissen­t pas réunis dans un contexte difficile, ça aurait pu ne pas prendre. Eh bien, c’est tout le contraire. « Après avoir marché un jour et demi, voir Gims, c’était beau, se souvient Kendji Girac. On a vu qu’on voulait se raconter notre nuit horrible avant même de s’être parlé. » Le jeune homme de 21 ans a impression­né son aîné par ses qualités : « Sans Kendji, je serais peut-être mort. » Kendji approuve : « Il prenait la machette à l’envers, je me suis dit qu’il avait encore besoin de sa main pour tenir un micro, donc je l’ai aidé ! » Pour compenser, Maître Gims assure côté blagues.

« Je voulais que les artistes ne se connaissen­t pas, mais qu’ils aient quelque chose en commun », explique Alexia Laroche-Joubert, la productric­e de l’émission. A les voir chanter ensemble et se donner dans les épreuves, on se dit qu’en plus de l’idée d’aider des enfants grâce aux sommes récoltées, une vraie complicité est née entre les chanteurs. Nul doute qu’avec cette force ils vont réussir à récupérer une coquette somme pour La Chaîne de l’espoir. « Les deux voulaient une associatio­n qui s’occupe d’enfants », insiste Alexia Laroche-Joubert. Visiblemen­t, l’aventure a renforcé la fibre sociale de Maître Gims : « Je me suis rendu compte que je n’avais besoin de rien. J’allais déjà voir des enfants sans que ça soit médiatisé, je vais continuer. » ■

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Kendji Girac (à g.) et Maître Gims ont dû se débrouille­r sur une île déserte.

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