Les ultras du PSG racontent leur tifo de folie
Les ultras parisiens ont déployé un magnifique tifo face à l’OM
Les images ont fait le tour du monde. Dimanche, pour la réception de l’OM, les ultras de la tribune Auteuil du Parc ont déployé un tifo de Son Goku, personnage du manga japonais « Dragon Ball ». 20 Minutes a discuté avec Axel, l’un des membres de l’équipe qui a réalisé cet ouvrage.
Combien de temps cela vous a-t-il pris pour préparer ce tifo ?
Beaucoup trop de temps [rires]. On a une équipe qui se charge uniquement des tifos. D’abord, il y a le traçage et la couture, ça nous prend une bonne journée de quatorze heures. Puis, dans un second temps, on passe à la peinture. Là, on en a eu pour quatre bons jours de travail.
Pourquoi représenter Son Goku et ces six boules de cristal ?
Ça vient du manga « Dragon Ball ». Les six boules représentent les six titres de champion de France que le PSG a gagnés dans son histoire. En dessous, on avait déployé une banderole : « Allons chercher la septième boule de cristal. » Les sept boules, lorsqu’elles sont réunies, ont le pouvoir d’exaucer tous les voeux. Pour nous, cette septième boule, c’est le titre de champion que l’on espère remporter à la fin de la saison.
Que deviennent les tifos après leur utilisation ?
Certains sont jetés, d’autres sont conservés. Il nous arrive de réutiliser certains morceaux, pour d’autres réalisation. Mais un tifo comme celui de Son Goku, vu son format, ne peut pas être réutilisé.
Vous avez vu réussi à préparer quelque chose pour mercredi, faceà l’OM, en quart de finale de Coupe de France ? Et pour la réception de Madrid, la semaine prochaine, en Ligue des champions ?
Pas impossible [rires].
Que pense la direction du club de ces tifos ?
Ils adorent ça, et ils en redemandent. Ils sont très contents de nos tifos d’une part, mais ils sont aussi très satisfaits de l’ambiance que nous mettons à chaque match. Ça manquait au Parc.
La LFP a utilisé les images de votre travail pour faire sa promotion…
Ils nous tapent dessus pour notre utilisation de moyens pyrotechniques, mais se servent des images de notre travail pour promouvoir leur championnat. C’est une sorte de jeu qui, je pense, ne finira jamais. ■