Un burn-out reconnu par la justice
Le tribunal administratif (TA) de Lille évoque un « syndrome d’épuisement professionnel ». Une ancienne aide-soignante, devenue animatrice auprès d’enfants malades, vient de faire valoir auprès de la justice son burn-out, cinq ans après avoir craqué, sur le chemin du travail, raconte La Voix du Nord. En février 2012, la salariée s’était fait prescrire un arrêt de travail , incapable d’aller travailler. Animatrice dans un service pédiatrique du CHRU de Lille depuis 2008, elle a commencé à connaître des problèmes de santé après le décès d’un enfant hospitalisé dans son service. L’hôpital a toujours refusé d’imputer le burn-out au service, même s’il reconnaît la pathologie de sa salariée. Le TA a analysé la situation différemment, et oblige le directeur de l’hôpital à reconnaître le service responsable. ■