20 Minutes (Lille)

La Braderie affiche un bilan des plus encouragea­nts

- Mikaël Libert

Deux ans après son annulation, la braderie reprend des couleurs En 2017, la braderie de Lille repartait de zéro à la suite de l’annulation de l’édition 2016 pour des questions de sécurité. Si le cru 2018 est encore loin de faire l’unanimité, chineurs et bradeux s’accordent tout de même à dire que le plus grand vide-grenier d’Europe reprend du poil de la bête. La météo a toujours été un facteur déterminan­t. Et cette année, nous avons été gâtés. Cela explique sans doute en partie la foule qui se pressait dans les rues de Lille, samedi. Mais pas seulement. Le premier jour de la braderie, les « trous » constatés en 2017 avaient disparu. La rue Pierre-Mauroy, par exemple, avait fait le plein de stands. « C’était mieux que l’année dernière. Là, ça vit un peu, quand même », a constaté Karim, un habitant du Vieux-Lille. Un dimanche plus mitigé

Si le samedi a donc été, globalemen­t, un succès, le dimanche en laisse certains sur leur faim. « C’est triste, la plupart des vendeurs ont déserté », se désole Romuald qui tient un stand sur une avenue du Peuple-Belge clairsemée.

Dans le centre-ville, de nombreux commerces n’ont pas fait les deux jours, laissant de grands espaces vides entre les étals des quelques particulie­rs qui restent : « On se sent un peu seuls », reconnaît Caroline qui a déballé rue des Fossés. Mais elle estime que l’esprit « comme avant » est en train de revenir. Et justement, qu’en est-il de cet « esprit braderie » revendiqué par Martine Aubry, la maire de Lille ? « Il y a moins d’engouement des acheteurs et les jeunes, eux, viennent pour faire la fête », assure Namignan, une Lilloise. « Non seulement il y a moins de stands, mais ceux qui sont encore là ont été envahis par les fêtards », peste Hedda qui était installée près de la place Louise-de-Bettignies. En revanche, sur l’axe réservé aux brocanteur­s, vendeurs et acheteurs étaient présents en nombre tout au long du week-end.

Le souhait de la maire de Lille de voir réapparaît­re les tas de moules n’a pas été exaucé, sauf sur la place Rihour. Néanmoins, les prix affichés pour un plat de moules (entre 9 € et 17 €) sont restés abordables comme elle l’avait demandé.

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Malgré le souhait de Martine Aubry, les tas de moules se faisaient rares. Sauf ici, sur la place Rihour.

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