« 20 Minutes » fait le bilan avec une classe du Bas-Rhin
Tous les élèves d’une classe de terminale suivie par «20 Minutes» ont obtenu une affectation
Sur Parcoursup, la fin de la phase principale d’admission, c’est ce mercredi. Outre deux redoublants, les élèves de la terminale ES2 20172018 du lycée Marguerite-Yourcenar d’Erstein (Bas-Rhin), eux, en ont déjà fini avec le dispositif d’orientation. « Tous ont obtenu un voeu qu’ils souhaitaient », détaille Florence Laurent.
De la 500e place au « oui »
Suivie par 20 Minutes depuis la sortie des premières réponses, leur ancienne professeur principale s’est connectée une dernière fois sur la plateforme à l’heure de lancer une nouvelle année scolaire. Avant le début du baccalauréat, début juin, 24 des 33 élèves de la terminale avaient déjà été acceptés quelque part, six restaient en attente partout, et trois avaient refusé leurs affectations – dont deux préférant des écoles privées hors Parcoursup. Depuis mi-juillet, plus aucun n’est en attente.
Fréquemment connectée, Florence Laurent a encore observé des situations se débloquer au début de l’été. Autour de la 500e place sur la liste au départ, une élève est par exemple remontée progressivement pour être acceptée en Staps. « Mais ils n’étaient qu’une petite poignée dans l’incertitude, c’était des élèves aux résultats justes », précise-t-elle. Avec moins de réussite au bac, les redoublants ont perdu leurs voeux.
D’autres, ensuite, ont à leur tour refusé leurs affectations. « Je soupçonne une élève d’avoir refusé pour partir en tant que jeune fille au pair, comme elle en avait soumis l’idée », glisse l’enseignante d’histoire-géographie. Accepté en alternance, un autre a, lui, préféré se lancer dans la recherche d’un emploi plutôt que d’une entreprise pour cette formation.
Pour le reste, certains entrent donc en BTS, d’autres en prépa, en IUT ou à l’université. Avec la rentrée, l’enseignante est elle aussi passée à autre chose. Cette année, elle est professeur principale d’une classe de première ES. Mais avec Parcoursup en tête. Avec un an d’avance, elle compte bien continuer à renforcer la découverte des filières, des métiers et des orientations possibles aux élèves. « Pour leur donner des idées et les aider à prendre conscience du niveau attendu », justifie-t-elle. Le coaching de l’orientation commence maintenant.