20 Minutes (Lille)

Aubry joue la carte de l’écologie, pas encore celle de l’élection

La maire (PS) de Lille a donné sa conférence de presse de rentrée

- Mikaël Libert

Vendredi, Martine Aubry, a donné sa traditionn­elle conférence de presse « de rentrée ». Si une grande partie de son monologue concernait la candidatur­e de Lille en tant que capitale verte européenne, le sujet des municipale­s était tout de même omniprésen­t.

> Candidate ou pas ? « Sur les municipale­s, je ne dirai rien », a-t-elle dit d’entrée de jeu. Pour autant, la socialiste a tout de même rappelé que « les circonstan­ces ne sont plus les mêmes » que lorsqu’elle avait assuré qu’elle ne ferait pas plus de trois mandats. « Nous avons encore un an et demi pour faire ce que nous avions annoncé pour ce mandat, a-telle poursuivi. Préparer l’avenir, c’est avoir un projet. Pas faire de petites phrases. » Le chapitre transition énergétiqu­e qui a suivi lui a permis de glisser un tacle à propos de SaintSauve­ur aux écologiste­s « qui, à deux ans des élections, critiquent certains projets auxquels ils adhéraient pourtant avant ».

> L’herbe plus verte ailleurs ? Candidate au titre de capitale verte européenne pour Lille, Martine Aubry a mis le paquet sur la transition énergétiqu­e. Réduction de 40 % des gaz à effet de serre d’ici à 2030, réduction de 50 % de la consommati­on électrique de l’éclairage public sur ce mandat… La maire milite pour une baisse de la vitesse à 70 km/h sur le périphériq­ue et souhaite étendre à toute la ville le passage à 30 km/h. Sur la nature en ville, Martine Aubry s’est retranché derrière les remparts et a réaffirmé que le projet SaintSauve­ur allait se faire en l’état, n’en déplaise à Europe écologie. Pour capter le CO2, il y a aussi les « petits espaces verts qui comptent », la « végétalisa­tion des façades » au rythme de 400 par an, la « débétonisa­tion » des cours d’écoles. La socialiste a aussi annoncé l’aménagemen­t de la place du maréchal Leclerc, un peu à l’image du parc Jean-Lebas.

> Sécurité, on y travaille. La ville va gagner 30 policiers et une partie de Lille-sud entrera dans le dispositif de police de sécurité au quotidien avec Moulins et Fives. Martine Aubry a aussi expliqué son refus d’armer sa police municipale, arguant que « la sécurité des citoyens est une tâche régalienne ».

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Martine Aubry a insisté sur la candidatur­e de sa ville au titre de capitale verte européenne.

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