20 Minutes (Lille)

Nouvel espoir pour les 466 licenciés d’Happychic ?

Plan social Direction et CGT sont en désaccord sur le reclasseme­nt

- Gilles Durand

La direction d’Happychic, fabricant nordiste de prêt-à-porter (Brice, Jules et Bizzbee), a affirmé, mercredi, via un communiqué de presse, qu’elle « acceptait de prendre contact avec d’autres entreprise­s des bassins d’emplois » concernés par les 466 suppressio­ns de postes. Depuis l’annonce, en juillet, du plan social, direction et syndicats sont en désaccord sur les possibilit­és de reclasseme­nt des employés.

Grève de la faim

Les syndicats réclament qu’Happychic se positionne « sur le périmètre du groupe Mulliez dont l’entreprise fait partie ». Ils souhaitent être reclassés dans les entreprise­s alliées de leur ex-employeur. Une demande que rejette le groupe Happychic. « S’il est vrai que de nombreuses enseignes de distributi­on du Nord ont été fondées par des entreprene­urs issus ou soutenus par des membres de la famille Mulliez, il n’existe pas de liens

juridiques et économique­s entre ces différente­s entreprise­s », souligne Jean-Chrisophe Garbino, PDG d’Happychic. « Tous les dirigeants de cette galaxie Mulliez sont reclassés dans le groupe qui, soi-disant, n’existe pas. Alors, pourquoi pas les salariés ? », interroge Farida Kheelifi, secrétaire CGT de Roubaix et environs. Cette dernière était venue prêter main-forte à une déléguée CGT en grève de la faim depuis treize jours contre le plan social, devant le siège social à Roubaix. « Ça va. J’ai perdu 7 kg, mais j’ai encore de la marge », assure Yamina Azzi à 20 Minutes. Une nouvelle réunion de négociatio­ns doit avoir lieu lundi.

 ??  ?? Yamina Azzi est en grève de la faim.
Yamina Azzi est en grève de la faim.

Newspapers in French

Newspapers from France