20 Minutes (Lille)

Les Sang et Or affichent de belles couleurs

Football Après dix journées de Ligue 2, le club est deuxième au classement.

- François Launay

Le jour et la nuit. Il y a un an, à la même époque, les Sang et Or se traînaient à la 18e place de Ligue 2, avec six points au compteur et un début de saison calamiteux marqué par sept défaites d’affilée. Douze mois plus tard, tout a changé dans l’Artois. Après dix journées, le Racing n’a perdu qu’un match et occupe la deuxième place du championna­t, à un petit point de Metz, leader de L2. Alors, que s’est-il passé pour que la tendance s’inverse à ce point ?

« Il y a peut-être un effet de surprise, avec la cohérence de ce groupe totalement chamboulé à l’intersaiso­n », analyse Arnaud Pouille, le directeur général du club. Pour passer d’un extrême à l’autre, le Racing a tout changé, du sol au plafond. Outre l’arrivée d’un nouvel entraîneur, en la personne de Philippe Montanier (qui a remplacé Eric Sikora), Lens a recruté pas moins de 14 joueurs et s’est séparé de 22 éléments. Une véritable révolution qui donne déjà ses premiers effets.

Pas d’emballemen­t démesuré

« L entraîneur était là dès le début du mercato. Il y a aussi une adhésion du groupe au projet du club qui colle un peu plus à son identité, poursuit le dirigeant lensois. Quand tu as un groupe composé de dix à douze nationalit­és, où il n’y a pas d’explicatio­ns sur ce qu’est Lens, avec tout ce que ça comporte comme obligation­s et devoirs en termes de solidarité, c’est peut-être plus compliqué de mettre en route la machine. » Fini les recrutemen­ts dans des championna­ts exotiques, le RCL s’est beaucoup servi cette saison en L2 et ça marche. Même chose en interne, où le nouvel organigram­me, avec un président (Joseph Oughour- lian), un directeur général (Arnaud Pouille) et un patron du sportif (Eric Roy), commence à porter ses fruits. Reste à réussir l’essentiel : la montée dans l’élite. Et si le club reconnaît cette ambition, il ne souhaite pas encore s’emballer. « C’est prématuré. La réussite ne sera mesurée qu’à la fin de la saison, relativise Arnaud Pouille. On est quatre équipes à se tenir. Et quand on regarde les dernières saisons, ce n’est pas forcément ceux qui sont partis en boulet de canon qui étaient à l’arrivée. » Ce qui n’empêche pas Lens de savourer ce retour au premier plan.

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Avec pas moins de 14 arrivées et 22 départs, l’effectif du RC Lens a été profondéme­nt modifié durant l’intersaiso­n.

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