Terrorisme
Il y a «Ne jouez pas avec la vérité! Sinon, je ne répondrai plus aux questions.» Ou encore : «Mais vous êtes complètement tarté, vous!» Et d’autres, comme l’humour ou l’allégorie… Rejugé pour recel de malfaiteurs terroristes, Jawad Bendaoud a balayé, jeudi, toute la palette des sentiments humains pour tenter de convaincre la cour d’appel de Paris de son innocence. Relaxé en première instance en février, il prétend toujours qu’il ignorait que les deux hommes qu’il a hébergés dans son squat de Saint-Denis, en 2015, étaient deux des djihadistes du 13-Novembre. Dans le lot, il y avait Abdelhamid Abaaoud, le cerveau présumé des attaques. Celui que l’on aperçoit sur une vidéo en train de tracter des cadavres avec un 4x4 en Syrie. Celui dont la France entière a suivi la traque après la pire attaque terroriste qu’elle a connue (130 morts). Toute la France, sauf Jawad Bendaoud. Car, à l’époque, le trentenaire n’allait pas très bien. Une ex-copine venait de lui apprendre qu’elle était enceinte de lui. Alors il est resté enfermé pendant cinq jours à se «taper des rails» de cocaïne. Et quand on lui a proposé «50 balles» pour louer son squat à des mecs venus de Belgique, il n’a pas fait le lien. Agacé par les effets de manche de ce prévenu très spécial, le président laisse les avocats des parties civiles tenter de le déstabiliser. Et Jawad Bendaoud de se plaindre en permanence de son sort. Il encourt tout de même six ans de prison. Son procès doit s’achever le 21 décembre. Benoît Quennedey mis en examen pour trahison. Le haut fonctionnaire du Sénat soupçonné d’espionnage au profit de la Corée du Nord, Benoît Quennedey, a été mis en examen jeudi pour trahison, a indiqué une source judiciaire. Il a été placé sous contrôle judiciaire, avec notamment interdiction de quitter le territoire, interdiction de contacts et d’exercer sa profession.
Les produits de la deuxième tour de Lactalis étaient contaminés. Deux types de salmonelles ont été retrouvés dans des produits fabriqués par la tour n° 2 de l’usine Lactalis de Craon (Mayenne) lors d’autocontrôles réalisés par le groupe peu avant le début de l’affaire du lait contaminé, selon la Direction générale de la Santé.
La sortie du glyphosate coûtera cher aux agriculteurs. Se passer définitivement du glyphosate, d’ici trois ans comme s’y est engagé le gouvernement, représentera un surcoût pour les agriculteurs, a indiqué jeudi l’Inra, qui travaille aujourd’hui à l’évaluer.