Cherche assesseurs d’urgence
Le 26 mai, vous passerez sûrement par le bureau de vote pour les élections européennes. Et si vous y restiez un peu plus longtemps ? A trois mois du scrutin, Toulouse s’est mise en quête de « recruter » des assesseurs. Cette recherche très officielle, et qui pourrait paraître prématurée, trouve son origine dans le souvenir mitigé qu’a laissé le second tour de la présidentielle, en 2017, au service des élections de la cité de Haute-Garonne. « Avec Emmanuel Macron et Marine Le Pen comme finalistes, nous avons eu affaire à deux mouvements qui n’avaient pas l’habitude de mobiliser des militants, rappelle Sacha Briand (LR), l’adjoint en charge des élections. En Marche en a trouvé, le FN [désormais RN], non. » Ainsi, des employés municipaux volontaires ont dû venir travailler un dimanche en renfort.
« Priorité aux citoyens »
Et comme les rangs des partis traditionnels n’ont pas explosé, Sacha Briand a décidé de prendre ses précautions, et espère recruter un réservoir de « 500 citoyens », prêts à jouer les assesseurs dans les 263 bureaux de vote de la Ville rose. Evidemment, si et seulement si, les « scrutateurs » désignés par les candidats ne sont pas assez nombreux. Pour Toulouse, cela serait, peut-être, une façon de faire des économies, en ne recourant pas à des agents municipaux. « Nous donnerons la priorité aux citoyens, répond Sacha Briand. Certains se mobilisent pour râler, c’est aussi une bonne chose de le faire pour la vie démocratique de la cité. »