20 Minutes (Lille)

Sèchement battu par Arsenal en Ligue Europa (3-0), le Stade Rennais dit adieu à son rêve

Sèchement battus (3-0) à l’Emirates par Arsenal jeudi, les Rennais sont éliminés de la Ligue Europa

- A Londres, Aymeric Le Gall

Le Stade Rennais avait l’occasion de vivre une qualificat­ion historique en quart de finale de Ligue Europa mais, face à une équipe d’Arsenal joueuse et expériment­ée, les Bretons n’ont jamais vraiment pu espérer mieux (3-0).

> La pire entame possible. On n’apprendra donc jamais des errements du PSG en Coupe d’Europe… Il y a pourtant une règle simple avec les matchs aller-retour : Que tu aies deux, trois ou quatre buts d’avance après le match aller, le premier objectif au retour, c’est d’éviter de prendre le bouillon dans les premières minutes afin de ne pas laisser l’adversaire prendre confiance et le stade devenir une cocotte-minute. Mais les Bretons devaient roupiller en classe ce jour-là. Et Arsenal ne s’est pas privé pour en profiter en ouvrant la marque dès la 5e minute par Aubameyang (5e), avant de rajouter un deuxième pion à la suite d’une belle tête claquée signée Maitland-Niles (15e) (le VAR n’étant pas en fonction en Ligue Europa, le hors-jeu d’Aubam sur son centre n’a pas été signalé par l’arbitre). A la pause, alors qu’Arsenal a renversé la table, on a la sensation que le SRFC n’a jamais commencé son match, inexistant devant, à la ramasse totale derrière…

> Il fallait marquer à tout prix. En conférence de presse la veille du match, l’entraîneur breton Julien Stéphan avait prévenu : il faudrait jouer ce match avec l’ambition de marquer au moins un but et ne pas faire de calcul après la victoire (3-1) au match aller. C’est ce qu’a bien failli faire Mbaye Niang dès le retour des vestiaires avec ce tir tendu sur le poteau de Petr Cech (47e), imité quelques minutes plus tard par un Bensebaini signalé hors-jeu (67e). Malheureus­ement, ce but n’est jamais venu et Arsenal a fini par faire craquer une équipe rennaise dont les ambitions de jeu sont restées lettre morte. Auteur d’un match trois étoiles (et encore, le Gabonais a croqué une ou deux grosses occases), Aubameyang est venu sceller la qualificat­ion en poussant le ballon dans le but vide (72e) après un super centre de Kolasinac.

> Rennes, victime de lui-même. Si leur parcours européen mérite évidemment d’être salué, on pourra en revanche reprocher aux Bretons, malgré le gouffre qui sépare les deux équipes en termes d’effectif et d’expérience, de n’avoir commencé à jouer qu’une fois dos au mur. Or, leur manque d’efficacité, couplé à la puissance offensive des hommes d’Unaï Emery, aura été fatal aux Rennais. Les hommes de Julien Stéphan auront tout de même engrangé une sacrée expérience.

 ??  ??
 ??  ?? Auteur d’un doublé, Aubameyang a martyrisé la défense rennaise.
Auteur d’un doublé, Aubameyang a martyrisé la défense rennaise.

Newspapers in French

Newspapers from France