20 Minutes (Lille)

Comment briller à la machine à café

Vie de bureau Sept raisons d’aller au turbin

-

Une faute de frappe à 85 milliards

En avril 2018, un employé de Samsung Securities (une entreprise de courtage liée au géant de la tech) chargé de verser un dividende de 1000 wons (0,78 €) à 2 000 salariés-actionnair­es a fait une énorme erreur. Comme le rapportaie­nt Les Echos, l’employé a offert « 1 000 actions de dividende pour chaque titre détenu. En une seconde, c’est un paiement équivalant théoriquem­ent à 112 600 milliards de wons, ou 85 milliards d’euros, qui a été enclenché.» Pensant profiter de cette bévue, 16 employés ont presque immédiatem­ent « lancé la vente de 5 millions de titres, pour une valeur totale de 200 milliards de wons». Par un effet domino, d’autres investisse­urs ont «cédé leurs actions Samsung Securities et provoqué une chute brutale du cours», qui a (brièvement) perdu 12 % de sa valeur.

T’as pas faim, là? Parce que moi, oui

Selon le Journal of the Academy of Nutrition and Dietetics, 25 % des adultes (américains) ingèrent 1300 calories par semaine en boissons et collations qu’ils achètent ou obtiennent gratuiteme­nt au travail. Cafés, gâteaux ou encore sandwichs sont parmi les aliments les plus consommés.

Pas de diable pour les femmes enceintes

L’usage du diable pour le transport de charges n’est pas autorisé aux femmes enceintes. Peu importe qu’il y ait 3 ou 35 kg de marchandis­e à manoeuvrer. « Initialeme­nt, dans l’article R234-6 du code du travail, c’est le “transport sur tricycles porteurs à pédales” ainsi que le “transport sur diables et cabrouets” qui sont interdits aux femmes enceintes», explique Marine Sonnerat, juriste aux éditions Tissot. Le décret 2008-244 du 7 mars 2008 « a supprimé les dispositio­ns devenues obsolètes et n’a gardé que l’usage du diable». Pour des raisons de santé, la loi interdit également « de faire travailler une femme enceinte à l’extérieur après 22 h, quand la températur­e est inférieure à 0 °C, ou de l’exposer à certains produits dangereux (rayons ionisants, agents chimiques…)», ajoute notre spécialist­e.

L’enfer des mines d’argent en Bolivie

Cela fait maintenant 450 ans que la région de Potosi, sur le haut plateau andin de Bolivie, dévore les hommes. La ville du même nom, bâtie à plus de 4000 m d’altitude, au pied des mines du Cerro Rico « la colline riche », en est l’incarnatio­n. D’abord exploitées dans le sang et la douleur par les colons espagnols, les mines d’argent du secteur n’ont jamais cessé d’accueillir des mineurs. Pendant neuf mois, le photograph­e Miquel Dewever-Plana a partagé le quotidien de ces travailleu­rs des profondeur­s. «Les conditions de travail des mineurs semblent ne pas avoir changé depuis cinq siècles. Obscurité, chaleur, poussière, vapeur d’arsenic, manque d’oxygène sous la terre, pour les hommes. Lumière, vent et froid qui brûlent les yeux et la peau sur les pentes arides de la montagne, pour les femmes. » Un travail de forçat qui ne rapporte plus grand-chose. Les filons d’argent étant quasiment tous épuisés, la majorité des mineurs ne remontent plus qu’avec de l’étain et du zinc. Des métaux évidemment beaucoup moins précieux.

Le yoga, sport roi de l’entreprise

Une salutation au soleil en arrivant le matin, dix minutes de chien tête en bas à la pause de midi, le yoga poursuit sa conquête de l’Hexagone, à travers nos open space. A tel point que des start-up ont flairé le bon filon. Yo’Time propose par exemple des « cours de yoga et de méditation dans les locaux de votre entreprise : salle de sport, salle de réunion, espace commun ou cafétéria ». Entre réduction du stress et améliorati­on de la posture devant son ordi, le yoga devrait continuer de faire des adeptes au bureau.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France