L’étau du fair-play financier se desserre pour le PSG
Enfin une bonne nouvelle pour le PSG ! Le Tribunal arbitral du sport (TAS) lui a donné raison dans ses démêlés avec l’UEFA au sujet du fair-play financier. La plus haute juridiction sportive a « annulé » la décision, annoncée en septembre, de l’instance européenne de réexaminer le dossier du PSG, initialement classé en juin. L’UEFA avait ouvert une « enquête formelle » en septembre 2017 pour savoir si le PSG respectait les règles du fairplay financier (FPF), qui contraint les clubs engagés en compétition européenne de ne pas dépenser plus qu’ils ne gagnent par leurs moyens propres. Paris se déleste ainsi d’un boulet qu’il traîne depuis son fol été 2017, où il a dépensé 400 millions d’euros pour attirer Neymar et Mbappé. Cependant, si son recours devant le TAS a fonctionné, le problème risque de revenir sur la table dans les prochains mois, car le FPF interdit de présenter un déficit supérieur à 30 millions d’euros cumulés sur les trois derniers exercices comptables. Pour plaider sa bonne foi, le PSG s’est activé depuis sur le plan commercial, à l’image de la signature d’un partenariat de 50 millions d’euros par an avec le groupe Accor, pour montrer qu’il est capable de générer ses propres recettes sans l’appui de sponsors qataris. Avec encore une centaine de millions d’euros à trouver avant la fin de saison pour présenter des comptes équilibrés et amortir les transferts de « Ney » et Mbappé, Paris sera peutêtre contraint de vendre un ou plusieurs joueurs à la fin de la saison.