Se former tout au long de sa vie
Réaliser une ou des formation(s) semble une bonne réponse aux évolutions du travail
Salariés, fonctionnaires, demandeurs d’emploi, indépendants... la formation est un droit pour tous. Un droit, mais aussi une opportunité. Qu’on soit fraîchement diplômé ou déjà bien installé dans sa vie professionnelle, se former à de nouvelles compétences peut parfois sembler superflu. Pourtant, les raisons de sauter le pas sont nombreuses. Qu’il s’agisse, au choix, d’être plus à l’aise dans ses fonctions actuelles (actualisation de connaissances, approfondissement de compétences, acquisition de nouveaux savoirs) ou encore de préparer un projet à plus long terme (évolution hiérarchique au sein de son organisation ou reconver- sion vers un nouveau métier).
La moitié des métiers menacés
Toujours pas convaincu ? Alors ditesvous que vous n’aurez peut-être pas le choix ! Selon le rapport « Perspectives de l’emploi 2019 » (dévoilé par l’Organisation de coopération et de développement économique en janvier dernier), près d’un emploi sur deux sera supprimé ou transformé d’ici 20 ans dans les pays développés. « Le monde change à vive allure explique Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE. La montée en puissance du numérique, la mondialisation et l’évolution démographique ont une incidence majeure sur nos vies, sur nos cultures, sur nos sociétés ». Un constat d’autant plus inquiétant que les travailleurs d’aujourd’hui semblent parfois mal préparés à cette lame de fond. Au sein des pays de l’OCDE, six travailleurs sur dix ne disposeraient ainsi pas des compétences de base en matière de nouvelles technologies. Pour anticiper une telle secousse, l’Etat a décidé de se mobiliser à travers différentes initiatives en faveur de la formation. Dans le cadre du « Plan d’Investissement compétences », 15 milliards d’euros seront ainsi consacrés à la formation professionnelle entre 2018 et 2022. Un effort national qui se décline en un double objectif ambitieux : former un million de demandeurs d’emploi peu qualifiés et un million de jeunes décrocheurs d’ici la fin du quinquennat. Autre nouveauté majeure : la simplification du compte personnel de formation depuis le 1er janvier 2019. Tous les salariés du privé bénéficient désormais de 500 euros par an de droit à la formation. Un crédit qui s’élève même jusqu’à 800 euros par an pour les personnes au chômage, faiblement diplômées ou précaires. Ces droits peuvent d’ailleurs être utilisés directement depuis le nouveau site et la nouvelle application MonCompteFormation.