20 Minutes (Lille)

«20 Minutes» a testé la planche électrique sur la Deûle

Glisse Cofondée par un ex-champion de kite, l’entreprise lilloise Takuma a développé une planche électrique que « 20 Minutes » a essayée

- Mikaël Libert

Brice de Lille. Personne ne pourra dire que la ville n’est pas un spot de surf. C’est sûr, la Deûle n’est pas réputée pour ses vagues. Pour autant, 20 Minutes a bel et bien chevauché une planche sur le cana. L’entreprise lilloise Takuma nous avait invités, ce mardi, à tester son e-foil (surf électrique) et nous n’avons pas résisté, quitte à boire des tasses d’eau croupie. Takuma, c’est une entreprise spécialisé­e dans la conception de matériel de glisse. Elle est en partie basée à Lille parce qu’une bonne partie de l’équipe est nordiste. L’un des fondateurs, Cyril Coste, ancien champion du monde junior de kitesurf, est originaire de Dunkerque. Désormais installé au Japon, il a donné à sa boîte le nom de son fils : Takuma. C’est aussi lui qui a mis au point l’e-foil, dont le premier prototype est sorti il y a deux ans. «C’est une planche qui comporte un mât, une aile, un stabilisat­eur et un moteur électrique de presque 5 chevaux. En comptant la batterie, le tout pèse une trentaine de kilos», explique Thomas Bevilacqua, l’autre fondateur de Takuma.

De la vitesse pour se stabiliser

Sans combinaiso­n malgré la fraîcheur de l’eau et de l’air ambiant, Thomas nous fait une démo. « Plus on prend de la vitesse, plus le surf est stable. Il suffit ensuite de mettre un peu de poids vers l’arrière pour décoller », assure-t-il. A le voir, en effet, ça a l’air aussi simple que sur le papier. «On l’a fait essayer à Vincent Cassel et il est devenu accro », poursuit-il. C’est à notre tour et, vu la couleur de la Deûle, on enfile une combinaiso­n intégrale. «On va commencer à genoux », lance notre moniteur. Il ne faut pas hésiter à prendre de la vitesse, notamment pour tourner et gagner en stabilité. Sans nous la raconter, on prend assez vite le coup. Reste à voler maintenant. En se penchant un peu en arrière, le surf se soulève. La sensation de glisser sur l’eau est là, même si, dans notre cas, cela ne dure pas très longtemps.

Le drame arrive quand le patron de Takuma nous incite à adopter la position debout. Nous goûtons vite l’eau du canal. « En quelques séances d’une heure, on arrive à maîtriser », assure Thomas Bevilacqua. Soit. Ce ne sera pas notre cas ce mardi. Au bout d’une vingtaine de minutes, nous regagnons le quai. L’engin a beau être électrique, on sort de là avec les jambes en mousse. Une initiation laborieuse, mais bien fun quand même.

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Se tenir debout sur l’engin est loin d’être aussi simple que sur cette photo.

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