Formule 1
Vingt-quatre ans que la France attendait ça. Depuis la victoire d’Olivier Panis au Grand Prix de Monaco en 1996, aucun pilote tricolore n’était monté sur la première marche du podium. Dimanche, à Monza (Italie), Pierre Gasly a mis fin à cette longue malédiction. « C’est incroyable, a déclaré le héros du jour à l’arrivée. Je ne suis pas sûr de réaliser. C’était une course complètement folle. »
Sur sa modeste AlphaTauri, Pierre Gasly a bénéficié d’une pénalité infligée à Lewis Hamilton et d’une interruption de course à la suite d’un accident spectaculaire de Charles
Leclerc. Le Normand a ensuite pris la tête après le deuxième départ et a résisté à la remontée de Carlos Sainz Jr., qui a terminé dans ses roues. Pour Gasly, cette victoire a un goût de revanche après s’être fait remplacer sans ménagement l’an dernier par Alexander Albon au sein de l’écurie Red Bull, la « grande soeur » d’AlphaTauri. « Depuis dix-huit mois, il m’est arrivé des trucs de fou, a-t-il reconnu au micro de Canal+. J’ai connu des hauts et des bas, mais on s’est toujours battus, concentrés sur nousmêmes, pour progresser jour après jour. Et, aujourd’hui, je gagne le Grand Prix d’Italie ! »
L’équipe de France a remporté le relais mixte des Championnats du monde de triathlon à Hambourg, dimanche. Léonie Périault, Léo Bergère, Cassandre Beaugrand et Dorian Coninx conservent leur titre acquis il y a un an. Le quatuor français était pourtant privé de son leadeur Vincent Luis, sacré la veille champion du monde pour la deuxième fois de sa carrière et laissé au repos dimanche.