20 Minutes (Lille)

Un grand bain de « Spleen »

Musique Marie Plassard, chanteuse et pianiste de 24 ans, sort un EP de huit titres ce vendredi, où s’entremêlen­t la chanson, la pop et le hip-hop

- Clio Weickert

A la croisée des mondes, se trouve Marie Plassard. Un univers où s’entremêlen­t tout naturellem­ent la chanson, la pop et le hip-hop, dans lequel la chanteuse et pianiste de 24 ans dévoile ses états d’âme d’une voix cristallin­e. Après s’être fait connaître à l’adolescenc­e avec des reprises de Mac Tyer ou de Britney Spears sur YouTube, la jeune femme a pris le temps de se trouver, et, surtout, de ne pas choisir. «J’ai toujours tout mélangé, ce n’était pas un choix à faire», affirme-t-elle à 20 Minutes.

Fan de Booba

Ce vendredi, Marie Plassard dévoile une partie de cet univers au travers des huit titres de Spleen. Un EP qui, comme son nom l’indique, baigne dans la mélancolie et dans les blessures amoureuses. Un premier projet où l’on retrouve également les multiples influences de la chanteuse. Mais si l’on cherche son nom sur le Net, c’est du côté des médias rap que l’on retrouve le plus d’occurrence­s. Notamment parce que Marie Plassard a fait une incursion remarquée dans ce genre avec le feat No Love, avec le rappeur Dinos, mais aussi parce que le rap imprègne sa propre musique. « J’ai toujours baigné dans le milieu urbain et du rap, parce que j’en écoutais plus jeune, explique-t-elle. J’étais fan de Booba, alors que j’étais haute comme trois pommes et que je ne comprenais rien aux textes ! »

On retrouve ainsi le rap dans certaines de ses rythmiques, mais aussi dans son phrasé, tantôt parlé, tantôt chanté. A cela s’ajoutent le chant et le piano, qu’elle a étudié un court moment au conservato­ire, et tous les genres qu’elle écoute et aime. C’est d’ailleurs ces multiples facettes qui ont plu à son manageur, Oumar Samaké : «Je la vois aussi bien faire un feat avec Julien Doré qu’avec Dinos. Elle est capable de marier les deux univers.»

Pour ce premier EP, c’est la voie de la mélancolie que Marie Plassard a choisi d’explorer. Un état d’esprit dans lequel elle était plongée lors de l’élaboratio­n de son EP, qu’elle a voulu d’un bleu profond, du premier titre jusqu’au dernier. « J’avais vraiment envie de condenser tout ça dans un même projet, je ne voulais pas y mêler des chansons plus joyeuses dedans, ce n’était pas moi et ce n’était pas sincère. »

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Dans cet EP, la chanteuse dévoile ses états d’âme et sa voix cristallin­e.

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