La série produite par Nagui met le prof sur un « piédestrade »
Nagui produit « L’Ecole de la vie », sur France 2, en hommage aux profs
La salle des profs est bondée à la télé ! Après Sam et Le Remplaçant sur TF1, La Faute à Rousseau sur son antenne, France 2 lance ce mercredi une nouvelle série scolaire : L’Ecole de la vie. Dans cette fiction en six épisodes, Guillaume Labbé campe Vincent Picard, un professeur d’histoire-géographie, qui, à la suite d’un drame personnel, va s’investir corps et âme dans la vie de ses élèves. « Les profs sont pour moi les piliers du monde de demain », raconte Nagui, qui a produit la série.
« Une échappatoire »
L’Ecole de la vie est adaptée « extrêmement librement », selon Anne Holmes, la directrice de la fiction de France TV, de 30 vies, un feuilleton télévisé québécois. « On a surtout pris le personnage », résume-t-elle. Le personnage, donc, apprécié de ses élèves, s’apprête à accueillir son premier enfant avec sa femme. Alors que cette dernière meurt en couches, le jeune père retourne sous le choc au lycée, le lendemain, sans rien laisser transparaître.
Vincent Picard peut compter sur le soutien du personnel du lycée, et notamment de Léo, le prof d’EPS. Mais c’est surtout en classe qu’il va se reconstruire. L’enseignement va devenir « une échappatoire à son drame personnel », analyse Guillaume Labbé. « Les professeurs grandissent aussi au contact des élèves, souligne Nagui, dont les parents étaient enseignants. Il était essentiel de ne pas trahir ce qu’est le travail des profs aujourd’hui. Quels que soient les problèmes à la maison, il faut être présent pour les élèves, être disponible en dehors des cours. On met en avant ce sacerdoce. »
De la lycéenne influenceuse qui gagne plus que ses profs en passant par l’inceste ou la radicalisation d’extrême droite, « le plus important était la justesse, que ce soit le plus proche possible de ce que peuvent vivre ces ados et leurs parents », souligne la productrice Stéphanie Chartreux. « Notre société se construit grâce à nos professeurs et aux valeurs qu’ils nous transmettent », estime Nagui, qui souhaite explorer de nouvelles thématiques pour la saison 2. « A chaque saison, on mettra en lumière un nouveau prof pour montrer la pluralité de ce métier », conclut Stéphanie Chartreux.