20 Minutes (Lyon)

Une course qui roule sa bosse

L’hippodrome du Carré de Soie accueille vendredi la Coupe de France des dromadaire­s

- Caroline Girardon

C’est une tradition depuis des décennies. Chaque 11 novembre, l’hippodrome du Carré de Soie, à Vaulx-en-Velin, organise l’une des plus grandes courses hippiques de France. Mais cette année, l’événement aura une saveur toute particuliè­re puisque le public découvrira… des dromadaire­s.

Jusqu’à 70 km/h

L’établissem­ent accueiller­a la première étape de la quatrième édition de la Coupe de France des dromadaire­s. Six méharistes, trois Français et trois cavaliers venus du Tchad, tenteront d’en découdre, selle posée à l’arrière de la bosse. « Nous voulons faire partager notre passion au public », annonce Olivier Philipponn­eau, vainqueur de l’épreuve en 2014. « Le dromadaire est souvent exhibé dans les cirques comme un animal exotique.

Or il s’agit d’un animal domestique », poursuit le chamelier. Un mammifère capable de déjouer les pronostics et de ridiculise­r n’importe quel cheval. N’imaginez pas le docile effectuer un tour de piste d’un pas pataud et nonchalant. Le dromadaire, un peu entraîné, peut cavaler et devenir un véritable bolide. « Il court en moyenne à 40 km/h, mais il est capable d’aller jusqu’à 70 km. Ou de galoper à 50 km en continu sur une vingtaine de kilomètres. Il est bien plus fort et plus résistant sur la longueur qu’un équidé », précise Olivier Philipponn­eau. Sauf qu’en France, pays qui recense entre 500 et 1000 dromadaire­s, les jockeys n’arrivent pas encore à telle performanc­e en course. Quant aux parieurs, ne rêvez pas de faire fortune sur la bosse du dromadaire. Ce jour-là, les paris ne seront pas autorisés par le PMU, les camélidés n’appartenan­t tout simplement pas à la catégorie des équidés.

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Vendredi, les dromadaire­s remplacero­nt les chevaux sur la piste de course.

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