« Watch Dogs 2 » surfe sur les dangers du numérique
« Watch Dogs 2 » sensibilise aux dangers du numérique
«Watch Dogs 2 » interroge l’époque du tout numérique et ses travers. Ce jeu emmène le joueur dans la baie de San Francisco en compagnie d’une bande de hackers en quête de liberté. Dans cet univers pas si futuriste que cela, le big data règne et la société Blume propose un logiciel ctOS 2.0 censé empêcher les délits avant que ceux-ci ne surviennent. Les individus sont fliqués, surveillés, traqués et leurs libertés menacées. On commence seulement à entrevoir les applications et implications de ce qu’on appelle le big data, et « Watch Dogs 2 » aborde de façon intelligente et ludique ces thématiques très actuelles. Dans cette aventure, le héros Marcus Holloway peut, à volonté, pirater le smartphone de n’importe quel passant et obtenir ainsi de précieuses informations. Le jeu rappelle que tous les objets connectés sont de potentiels espions qui peuvent être piratés et livrer à votre insu une partie de votre vie privée. « L’ère du numérique signe la fin des libertés individuelles, tous les objets connectés peuvent être piratés », rappelle Damien Bancal, journaliste et consultant spécialiste en cyber technologies. « Watch Dogs 2 », même s’il force le trait, exploite intelligemment cette thématique et la « puissance » du héros se compte en followers. Le gameplay de « Watch Dogs 2 », reste toutefois très proche (trop, diront certains) de celui du premier épisode développé par Ubisoft Montréal et paru en 2014. Il s’articule autour des capacités de hacking du personnage dans un jeu d’action teinté d’infiltration qui prend place dans une San Francisco ultra-réaliste.