20 Minutes (Lyon)

Les charmes secrets d’un match

- A Lens, François Launay

A la base, vous n’aviez pas prévu de mater France-Côte d’Ivoire. Un amical de mi-novembre en pleine semaine, c’est tout juste si vous l’aviez noté sur votre agenda. Stop ! Il est encore temps d’annuler votre dîner aux chandelles pour cette rencontre qui cache bien ses atouts.

Parce que Bollaert va faire la fête à Varane. La dernière fois qu’il a mis les pieds dans le stade de Lens, il portait encore des dreadlocks. Depuis, Raphaël Varane s’est coupé les cheveux et a connu une ascension fulgurante. En juin 2011, le jeune défenseur formé à Lens quitte les Sang et Or après seulement six mois passés en équipe première. Direction le Real Madrid et la gloire.

Parce qu’il y aura des artistes chez les Bleus. Dembélé, Fekir, Lemar, les maîtres du crochet-débordemen­t seront là pour faire lever les foules et réchauffer les supporters lensois qui ont entamé l’hiver depuis le mois de septembre (on déconne, à cause du réchauffem­ent climatique, l’hiver est arrivé en octobre cette année dans le Nord).

Parce que la Côte d’Ivoire, c’est le Brésil de l’Afrique... Leaders de leur groupe relevé de qualificat­ions pour le Mondial (Gabon, Maroc, Mali), les Eléphants restent une valeur sûre du continent africain. Et Didier Deschamps se méfie beaucoup d’eux. « Il y a beaucoup de folie chez les équipes africaines [alerte cliché]. Il y a des dribbles, des gestes inattendus ».

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L’ancien Lensois Raphaël Varane.

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