20 Minutes (Lyon)

Le Parc OL, entre tops et flops

L’enceinte de Décines a été inaugurée il y a un an jour pour jour avec Lyon-Troyes (4-1)

- Jérémy Laugier

Il y a tout juste un an, les Lyonnais se rendaient pour la première fois à Décines pour suivre leur équipe. Depuis cette inaugurati­on réussie devant 55168 spectateur­s, avec un succès (4-1) face à Troyes et le show de Will.i.am, le Parc OL a vécu beaucoup de choses. 20 Minutes livre le bilan de ces douze premiers mois.

L’intérieur du stade plaît à tout le monde. Il est difficile voire impossible de trouver un supporter lyonnais prêt à critiquer l’intérieur de ce Parc OL. « Quel choc la première fois que je suis entré dans mon bloc, j’avais les yeux qui brillaient, se souvient Cyril Puchka, abonné au virage nord. Tout y est beau : les sièges rouges et bleus, la pelouse et l’acoustique qui est juste géniale. » Le confort et la proximité du terrain sont notamment appréciés de tous. « Le stade est vraiment ultracompa­ct à l’intérieur, souligne Hugo du virage nord. Où qu’on soit placé, on est très proche du terrain. Et le stade fermé aide énormément à faire chanter les tribunes latérales. »

Des ambiances mémorables contre le PSG et Monaco. Même les nostalgiqu­es de Gerland ont dû se rendre à l’évidence. Lors des victoires contre le PSG (2-1) et Monaco (6-1) l’an passé, le Parc OL a livré des ambiances d’anthologie avec sa capacité de 59 000 places. « Ces soirs-là, j’ai senti une enceinte qui résonnait plus fort qu’à Gerland, assure Thierry Greco du virage sud. C’est un vrai stade de foot fait pour les grosses ambiances. » Avec une mention spéciale pour le « vacarme assourdiss­ant » des 10 dernières minutes de jeu contre le champion de France parisien, le 28 février.

Un stade difficile à quitter. Le principe des parkings relais avec navettes, à Eurexpo et aux Panettes, est apprécié. Mais si l’aller ne pose guère de problèmes, c’est autre chose pour l’attente des trams d’après-match. Le constat est le même pour les automobili­stes, qui galèrent parfois près d’une heure pour rejoindre la Rocade.

L’absence de vie nocturne à Décines. C’est le bémol majeur selon la plupart des supporters. Les buvettes ferment rapidement leurs portes à la fin des matchs et il n’existe pas (encore) de lieu de rassemblem­ent à proximité du stade comme a pu l’être le Ninkasi à Gerland. « Franchemen­t, il n’y a pas de vie après le match et à peine plus avant. C’est ce que je regrette le plus dans le fait d’avoir quitté Lyon pour Décines », confie JeanPierre, abonné au virage nord.

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Le 9 janvier 2016, les supporters lyonnais ont investi le Parc OL à Décines.

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