Monaco cartonne, l’OM encaisse
L’ASM reprend le fauteuil de leader de Ligue 1 après sa victoire à Marseille (1-4)
Une première mi-temps de fou, tout simplement. Et une bonne raclée pour l’OM qui, comme au match aller, en a pris quatre dimanche soir face à l’ASM (1-4 cette fois). Les hommes de Leonardo Jardim prennent la tête de la Ligue 1. Et s’ils continuent comme ça, il faudra que le PSG ou Nice soient très très forts pour les en déloger.
Monaco, ça va beaucoup trop vite devant. Il faudra du temps, c’est sûr, mais quand les supporters marseillais se seront remis de cette déculottée, ils réaliseront qu’ils ont vu une équipe incroyable. Silva, Lemar, Falcao… En trois passes, ils sont devant le but et le dernier geste est quasiment toujours réussi. Cet amour de lob de Thomas Lemar, par exemple, dès la 15e minute : si ce n’était pas fait exprès, c’était du pur talent, point. L’armada offensive monégasque brille aussi par leur réalisme. En première mi-temps, ils étaient les rois du contre : 36 % de possession de balle, cinq tirs cadrés… Et trois buts.
L’OM devenu trop timide en deuxième mi-temps. Chat échaudé craint l’eau froide… Version football, ça donne ce Marseille de la seconde période, pétrifié à l’idée d’en prendre un, deux, trois, douze de plus. Les Olympiens ont renoncé à leur pressing très haut du début de match, grâce auquel ils s’étaient procurés plusieurs vraies occasions. Malheureusement, Cabella n’était pas dans le coup et Gomis multipliait les hors-jeu. A sa décharge, l’avant-centre n’avait sans doute pas vraiment la tête au foot… Son père étant décédé cette semaine.
Marseille doit aussi penser à recruter en défense. Rapatrier Dimitri Payet, c’est du rêve et ça fera sans doute vendre des maillots, mais l’urgence à Marseille, c’est derrière. A domicile, la charnière RolandoFanni faisait globalement illusion contre les petites équipes de Ligue 1… Elle a explosé dimanche soir. Et on ne parle même pas de Rekik, systématiquement mangé par Silva et Touré sur le côté gauche. Rudi Garcia attend un nouveau latéral gauche… On le comprend.