L’OL en quête de motivation
Les Lyonnais, qui accueillent Lille samedi (17h) peinent dans les matchs peu prestigieux
Comme beaucoup de joueurs lyonnais, Alexandre Lacazette ne comprend pas comment son équipe a pu montrer deux visages si différents la semaine passée, entre l’inquiétant revers à Caen (3-2) et l’emballant succès contre l’OM (3-1). « Peut-être que ça vient de l’horaire, puisqu’on perd souvent à 17 h. Il faudra être prêt samedi », confiait l’attaquant après son superbe doublé face à Marseille, dimanche. Avant d’accueillir Lille, samedi, l’OL présente en effet une statistique assez folle de cinq défaites en six rencontres disputées à cet horaire, cette saison en Ligue 1.
Une prise de conscience
De nombreux faux pas d’autant plus surprenants qu’ils ont eu lieu contre des formations destinées à jouer les seconds rôles cette saison, à savoir Dijon, Bordeaux, Lorient et Guingamp avant Caen. «Je pense que tous les joueurs préfèrent jouer contre Marseille que contre Caen, a reconnu jeudi avec honnêteté Nabil Fekir. Il nous manque un peu de motivation contre certaines équipes. A nous de nous concentrer pour entamer tous les matchs de la même manière. » Une défaillance dans l’approche de certaines rencontres, hors affiches contre les équipes de tête ou derby, que ne cherche pas à nier Bruno Genesio. « On n’a pas réussi à trouver les raisons de ces non-matchs ou de ces moments où l’on sort un peu de notre concentration, indique l’entraîneur lyonnais. Mais il y a une prise de conscience des joueurs et on essaie d’y remédier.» Après avoir notamment concédé des revers chez trois des six derniers de Ligue 1, l’OL se doit de gagner en régularité pour se rapprocher au plus vite du podium (le PSG est à huit points mais Lyon compte un match de moins). « Il ne faudra pas faire de cadeau face à Lille», prévient Nabil Fekir. L’attaquant international sait que ni ce fameux horaire de 17 h, ni le statut peu flamboyant du Losc (14e malgré la 3e meilleure défense du championnat à l’extérieur), n’est de nature à exciter ses partenaires. Mais La folle remontada programmée par Bruno Genesio (lire ci-dessous) en dépend déjà.