Le rêve européen de l’Américaine Alex Morgan
L’attaquante américaine est impatiente de défier Wolfsburg ce jeudi (20 h 15)
Presque comme d’habitude depuis 2007, les joueuses de l’OL sont quasiment assurées d’être championnes de France à l’arrivée du printemps. Dans ce contexte, s’il y a bien une joueuse ravie de l’arrivée d’un choc européen, ce jeudi (20h15) à Wolfsburg, c’est Alex Morgan.
Elle n’est venue que pour la Ligue des champions. Si Alex Morgan a accepté de rejoindre Lyon après les multiples sollicitations de Jean-Michel Aulas, ce n’est pas pour éclater chaque week-end Albi, Rodez ou Soyaux. Depuis son arrivée en janvier, l’attaquante américaine martèle que son principal objectif est la C1. Après tout, un doublé D1-Coupe de France semble un peu pâlichon quand on a déjà remporté un championnat américain (en 2013 avec Portland), et surtout les JO en 2012 et la Coupe du monde en 2015.
Elle a souvent été décisive dans les grands matchs. Parmi ses 73 buts en 123 matchs avec la sélection américaine, plusieurs ont été cruciaux. La redoutable attaquante a notamment qualifié, à 21 ans, les Etats-Unis pour la Coupe du monde 2011 au bout d’un barrage contre l’Italie (1-0, but à la 90e +4). Alex Morgan a ensuite plané sur ce Mondial 2011 avec un but en demies contre les Bleues (3-1) puis une autre réalisation et une passe décisive en finale face au Japon (2-1). Elle s’est une nouvelle fois montrée « clutch » aux JO de Londres, en inscrivant un but synonyme de finale à la 120e minute contre le Canada (4-3). Autant vous dire qu’un alléchant quart de finale de Ligue des champions face à Wolfsburg semble taillé pour elle.
Elle vient de faire le plein de confiance. Alex Morgan commençait à trouver le temps long. Une telle buteuse n’a pas l’habitude de vivre quatre matchs consécutifs sans marquer, surtout quand son équipe en inscrit 17 dans le même temps. « Les buts viendront quand ils viendront », assurait la joueuse de l’OL dans cette période délicate coïncidant avec sa première expérience à l’étranger. En une semaine, elle a su débloquer son compteur et balayer la plupart des doutes à son sujet en signant un triplé contre Rodez en Coupe de France (6-0) puis un doublé, samedi à Albi (0-5). Gérard Prêcheur ne pouvait pas espérer mieux avant la double confrontation capitale face aux Allemandes. Aux côtés du tonitruant duo Hegerberg-Le Sommer (39 buts cumulés cette saison), elle est prête à frapper un grand coup.