« Dragon Ball », une histoire d’amour avec la France
Un nouveau volet de la saga paraît ce mercredi
Qu’il s’agisse de l’animé diffusé sur la chaîne Toonami depuis janvier ou de son adaptation en manga en librairie ce mercredi, la sortie de Dragon Ball Super, supervisée par le créateur de la saga Akira Toriyama, fait l’événement. Il faut dire que Son Goku et ses amis ont changé le visage du manga en France et la vie de nombre de fans, comme en témoignent les anecdotes recueillies lors d’une rencontre organisée par l’éditeur Glénat.
Le fan stagiaire explique
« Dragon Ball » et la France, c’est une histoire d’amour de près de 30 ans, « qui remonte à l’époque où il n’y avait que six vols par jour pour Tokyo », se souvient Jacques Glénat. Lorsqu’il découvre « Dragon Ball », le dessin animé est déjà diffusé au « Club Dorothée », et il trouve le manga « sympa ». L’éditeur choisira un mode de diffusion inédit, non pas en librairie, mais en kiosque. « Dès que j’en parle, c’est la folie », intervient le youtubeur John Rachid, dont l’autel dédié à « Dragon Ball Z » trône toujours derrière lui dans ses vidéos. « Là, il est en Super Saiyan… Lui, c’est Vegeta… » Pendant la réunion, une journaliste au Figaro se fait rencarder par un stagiaire de troisième, fan de « Dragon Ball ». « C’est mon frère qui m’a fait découvrir le manga, explique-t-il. J’ai lu les 42 tomes d’affilée, puis profité d’un été pour voir tous les épisodes de la série animée. » Près de 500 quand même. Pour le journaliste spécialisé Sébastien-Abdelhamid, « Dragon Ball » a aussi marqué les lecteurs français pour ses valeurs : « Amitié, abnégation, sacrifice, courage… ce sont des valeurs qu’on ne trouvait pas forcément dans la BD franco-belge. » A ce jour, dans le monde, il s’est d’ailleurs plus vendu de « Dragon Ball » que de « Tintin ».