« Youtubeur, c’est un vrai travail »
Les deux animatrices de Fun Radio vont recevoir les stars du Web
Samedi et dimanche, la deuxième édition de Vidéo City rassemblera quelque 250 youtubeurs français, porte de Versailles à Paris. Pour l’occasion, le « Night show » de Fun Radio délocalisera sur place son plateau pour une émission spéciale, dimanche, de 22 h à minuit. Marion et Anne-So recevront, entre autres stars, Cyprien, Squeezie ou Norman… En attendant, 20 Minutes a confronté les deux animatrices aux idées reçues les plus répandues sur les youtubeurs…
« Un youtubeur, c’est juste un mec ou une nana qui se filme en train de raconter sa vie dans sa chambre »
Marion : C’est réducteur ! Ils racontent aussi leur vie dans leur salon. Plus sérieusement, les youtubeurs écrivent et pensent leurs vidéos. Il y a un vrai travail artistique derrière. Il y a également un travail de réalisation, de montage et de post-production. Aujourd’hui, pour plaire sur YouTube, il faut proposer un contenu abouti. Anne-So : C’est comme voir un acteur dans un film ou un chanteur sur scène, on pense que c’est facile, mais il y a beaucoup de travail.
« Les youtubeurs pètent plus haut que leur cul »...
M. : Houu, la généralité. Comme dans tous les domaines, il y a « de tout ». Bien sûr, certains se la racontent et ont du mal à garder les pieds sur terre. Mais ce n’est pas la majorité. La plupart des youtubeurs restent humbles et surtout proches de leurs abonnés. C’est d’ailleurs cette proximité qui plaît tant à la nouvelle génération. A.-S. : Eh bien moi, j’aime beaucoup l’expression « pètent plus haut que leur cul », qui, quand on l’analyse, fait preuve d’une très grande souplesse, mais qui, comme dit Marion, ne s’arrête pas qu’aux youtubeurs.
« Les youtubeurs se font acheter par les marques, qui les couvrent de cadeaux »...
M. : Ça fait partie des avantages de cette activité, les partenariats. Effectivement, les marques ont bien compris l’influence qu’ont les youtubeurs sur les jeunes acheteurs. Donc oui, certains se font couvrir de cadeaux. Personnellement, je trouve qu’ils auraient tort de s’en priver. Après, il faut juste savoir doser, et mettre en avant les produits qui leur plaisent réellement pour continuer à être crédibles. A.-S. : A chaque métier son avantage. J’ai un pote boucher qui a des chipos gratos l’été par exemple, faut-il que je le dénonce à la brigade du barbec ?
W