« J’ai un peu peur, j’ai le trac »
L’animateur présente « William à midi » à partir de ce lundi, à 12h40, sur C8
Il n’y a pas d’âge pour avoir le « trac » de la rentrée. A 70 ans, William Leymergie arrive ce lundi sur C8 pour animer une quotidienne à 12 h 40, « William à midi ». Un challenge pour celui qui a été pendant trente-deux ans LA figure de « Télématin ».
Fini « Télématin » et les réveils aux aurores. Votre horloge biologique vous dit merci ?
Me coucher à 22 h et me réveiller à 5 h, c’était normal pour moi. J’y étais tellement habitué que mon horloge biologique était réglée là-dessus. Là, je suis en stage pour apprendre un nouveau rythme.
Avez-vous hésité à accepter la proposition de C 8 ?
Non. La proposition arrivait à point nommé. J’avais terminé ma mission à France 2, c’était la fin d’un cycle.
Pour vous, c’est une prise de risque ?
Oui, bien sûr ! A « Télématin », j’étais dans ma zone de confort. J’arrive ici en terre inconnue. Il y a tout à faire pour prouver que l’émission mérite d’exister. J’ai un peu peur, j’ai le trac.
Quelle est l’idée de « William à midi » ?
C’est un magazine de société qui traite de la vie quotidienne. On veut nourrir le téléspectateur en puisant dans l’actualité des thèmes originaux et surprenants.
C’est une déclinaison de « Télématin » à la mi-journée ?
Cette comparaison est inévitable. On ne m’a pas embauché pour faire un jeu ni un talk-show, il y aura un cousinage avec « Télématin ». Mais seuls les plus médisants diront que c’est une copie.
Quand « William à midi » commencera, vous aurez notamment face à vous « Les 12 Coups de midi » sur TF 1 et « Tout le monde veut prendre sa place » sur France 2. Est-ce une concurrence motivante ?
Ces jeux amènent énormément de monde chez les concurrents. Et il ne faut pas oublier les chaînes info, dont la mi-journée est un carrefour stratégique, ainsi que les radios. Pour nous, cela va être un challenge.
Vous vous voyez rester combien de temps sur C 8 ?
J’ai deux options : soit je reste trentedeux ans sur C 8, soit trois ans. A vous de choisir ! [Rires.]
Qu’est-ce qui vous motive encore ?
C’est un métier que j’aime exercer, j’ai encore l’envie, des fourmis dans les jambes. C’est juste une question de désirs. Il faut les assouvir pour se sentir jeune. Et vivant !
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