« Consommer autrement »
Laetitia Colcomb Co-organisatrice de Share Paris. Elle espère convaincre le grand public de l’utilité des services collaboratifs.
Comment un salon de l'économie collaborative et du partage peut-il intéresser le grand public alors que c’est un terme vague pour beaucoup de gens ?
Share Paris, qui se tient du 22 au 24 septembre à l'Espace Champerret, parle avant tout d’économie du partage. Partage de biens et de services, de connaissances, de savoir-faire… On veut mettre en avant une autre façon de consommer, d’apprendre, de travailler, et non pas un concept économique flou. Le grand public découvrira les bénéfices qu’il peut retirer de tous ces nouveaux services : petites économies, lien social, consommation responsable.
Quelles seront les animations phares ?
Il y aura une bataille d’idées citoyennes, le samedi, sur la démocratie participative, des conférences pour répondre aux interrogations des visiteurs et des ateliers pratiques : codage informatique, fabrique de boîte à partage, espace de troc éphémère…
On reproche souvent à l'économie collaborative d'être un grand concept fourre-tout. Où Share Paris pose-t-il les limites ?
A nos yeux, c’est un trait d’union entre une plateforme et ses utilisateurs. Les créateurs y trouvent un impact sociétal et environnemental positif et les consommateurs une source d’économies et une réponse à une aspiration à consommer autrement. La relation est donc « gagnante gagnante ». Les entreprises telles que Uber ou AirBnb ne font pas partie du même écosystème.