L’est et l’ouest de Lyon toujours plus prisés
Le marché reste dans la dynamique commencée en 2016
Des transactions en hausse, une demande constante. Le marché immobilier dans le Grand Lyon reste dans la dynamique commencée en 2016. Le maintien des taux d’emprunts historiquement bas n’y est pas étranger. Si le secteur de Lyon intramuros reste toujours très attractif, les communes situées dans l’est et l’ouest de l’agglomération ont le vent en poupe pour plusieurs raisons.
« L’Est est un secteur où il y a énormément de fonciers disponibles. »
Christian Luminet, Laforêt.
« L’Est est porté par des prix beaucoup plus bas qu’à Lyon », observe Christian Luminet, président des franchises Laforêt de Lyon. « C’est un secteur où il y a énormément de fonciers disponibles. Par conséquent, il y a beaucoup de programmes de constructions de logements neufs. Et quand on a tendance à densifier les offres, les prix ne grimpent pas. » A Saint-Priest ou Meyzieu, le prix moyen pour un appartement est de 2 150 € le m² (contre 3 600 € à Lyon) et de 3000€ pour une maison. Des prix qui viennent même concurrencer l’ancien. Les « jeunes de mois de 30 ans » ne s’y trompent pas. L’Est lyonnais est le secteur qui enregistre le plus de primo-accédants : 45 à 50 %, contre 35 % sur Lyon et 20 % à l’ouest. Ces nouveaux acquéreurs, conscients de l’intérêt de constituer un patrimoine immobilier, ont néanmoins une connaissance du marché. « L’aspect écologique, comme la valeur énergétique et la consommation sont devenus des critères de décision », révèle Christian Luminet. Ils sont aussi exigeants. « Si le type de bien ne correspond pas exactement à ce qu’ils cherchent, ils ne vont pas investir », poursuit-il. L’Ouest lyonnais, « qui s’est rattrapé », est devenu un secteur de plus en plus demandé. Les transactions ont augmenté de 15 % en un an, soit 5 % de plus que sur Lyon. Et le stock de biens disponibles à la vente a diminué de 20 %. « Le marché se tend, mais il est boosté par le développement des axes de communication », explique Yoann Vialleton, directeur de l’agence Laforêt de Brignais. Le prolongement de la ligne B du métro, le projet de la future autoroute A45 et le développement du tramway ont davantage incité les acquéreurs à investir dans le secteur. Principalement les « secundo accédants » (60 %), tentés par « l’envie de concilier leur cadre de vie sans être trop éloignés du centre de Lyon, où ils travaillent ». « Si Ecully reste chère, des villes comme Saint-Genis-Laval ou Brignais attirent de plus en plus de monde », note Yoann Vialleton. Le prix moyen est de 2500€ le m² pour un appartement et de 2 850 € pour une maison.